A Lourdes, avec le diocèse d’Autun

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Espagne en 2010, sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle

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Dans le désert du Neguev

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Notre-Dame de la Salette

Voyages et pèlerinages de Lugny

En 1939, le père Joseph Robert, curé de Lugny emmène quelques personnes à Rome. Il connaissait bien, il y avait fait ses études. Ces « pionniers » sont rentrés enchantés essentiellement parce qu’il y a avait le mélange à la fois de la démarche religieuse et touristique. A Rome, il y a beaucoup de choses à voir. Le père Robert disait d’ailleurs souvent : « Les gens refusent la foi chrétienne et l’Eglise parce qu’ils ne la connaissent pas. Aller à Rome, c’est vivre le « venez et voyez. »

Les années suivantes, plusieurs voyages à Rome sont organisés. L’année sainte 1950 donnera un souffle nouveau. Une équipe de prêtres sera formée pour accompagner et guider les différents pélerinages à Rome. Quelques-uns des pères de Lugny, comme on les appelait, se spécialisent alors sur la visite de Rome.

D’autres destinations se sont rajoutées : Lisieux, puis la Terre Sainte. Au début des années 1970, le père Robert passe la main au père Gabriel Duru qui élargira encore et inaugurera les voyages – pèlerinages. Ce sera la Turquie, l’Espagne et le Portugal, puis l’Inde.

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Le père Robert fait découvrir Rome aux pèlerins

Une association est alors créée donnant ainsi une existence légale et reconnue par le ministère du Tourisme. L’année sainte 1975 verra un nouveau développement. Plusieurs diocèses font appel à Lugny pour organiser et guider leur pèlerinage diocésain à Rome : Autun bien sûr, mais aussi Chambéry, Annecy,  Langres, Dijon… Une moyenne de 2000 partants par an s’en est alors allée vers une cinquantaine de destinations aussi bien pour les voyages que pour les pèlerinages. Une équipe d’une vingtaine de prêtres, séminaristes et laïcs se sont formés et ont assuré les accompagnements. Une vie associative a créé un réseau important réparti sur toute la France, et parfois au-delà.

Des initiatives originales ont vu le jour : des voyages avec des personnes handicapées, des voyages avec des familles, des voyages en lien avec le CCFD, des voyages grands-parents-petits-enfants etc…

Mais à partir des années 90, on a assisté à une baisse du nombre d’inscrits. L’équilibre économique n’était plus possible. Et il a fallu, malheureusement, donner fin à l’Association en 2002. Tout a alors été dévolu au service diocésain des pèlerinages.

Des points forts se sont développés tout au long de ces années : il s’agissait de découvrir un pays, un lieu, de prendre le temps de le voir, de découvrir l’histoire, de goûter la beauté, d’aller à la rencontre des personnes, des habitants. Chaque pèlerinage bien sûr comme chaque voyage comportait toujours des temps fort de prière et de célébration. Il s’agissait à chaque fois de faire une expérience de vie communautaire, de vie de prière, d’ouverture. Il s’agissait de vivre un tourisme autrement…

Les souvenirs sont nombreux. Ils ne sont pas que souvenirs : ces voyages –pèlerinages ont ouvert le cœur  et le regard et cela ne s’oublie pas.

René Aucourt