C’était un homme discret, effacé, mais conscient de l’importance de son ministère qu’il remplissait de son mieux, ne disposant pas d’une grande santé.

« Ce que j’ai désiré sans cesse et que je souhaite toujours : que nos communautés, de village, inter-villages ou de secteur soient comme une famille. D’ailleurs l’Eglise n’est-elle pas le peuple de Dieu, la famille des enfants de Dieu ? Certes, la vie de famille n’est pas toujours un ciel sans nuages ! Chaque membre est différent de l’autre. Chacun a son tempérament, ses idées, ses manières de voir, ce qui est parfois source de conflits ; mais après les nuages, après l’orage, le soleil revient et c’est à nouveau la lumière, la sérénité, la paix, la joie ».

« C’est cet esprit de famille que j’ai essayé de prêcher et de vivre avec vous ».

« J’ai essayé d’être présent également aux activités, aux manifestations, aux fêtes organisées par les municipalités ou les divers organismes de nos villages, être présent à tout ce qui se fait de bien, qui contribue à la joie saine, à l’amitié, être présent partout où se crée et se vit la bonne entente et la paix, sachant que Dieu, est parmi les siens non seulement dans les églises, mais dans tout ce qui fait la vie de nos familles, de nos quartiers, de nos villages ».

« Confions au Seigneur l’avenir de l’Eglise en chacune de nos paroisses ».

« Confions au Seigneur l’avenir du sacerdoce en cette période où l’effectif des prêtres est de plus en plus réduit. Souhaitons que dans nos familles, dans nos communautés, des jeunes de plus en plus nombreux choisissent le métier de prêtre, pour le service de l’Eglise et du monde ».

Eglise d’Autun