1914 : Né le 6 octobre à St-Claude
1942 : Ordonné prêtre le 19 décembre
1942 : Vicaire à Bourbon-Lancy
1949 : Curé de Charnay-lès-Mâcon et vicaire économe de Sermesse et Saunières
1951 : Curé de Saint-Symphorien-de-Marmagne
1954 : Vicaire à Notre-Dame de Montceau-les-Mines et aumônier JEC du Bassin Minier
1957 : Curé de Remigny, vicaire économe de Chassey
1959 : Chargé de Chamilly et Saint-Gilles
1961 : Chargé d’Aluze
1966 : Curé pro-vicaire de Louhans
1969 : Curé de Buxy et vicaire économe de Saint-Germain-lès-Buxy
1972 : Prêtre auxiliaire du secteur de Chagny
1983 : Se retire à la Maison Saint-Antoine
1985 : Chanoine titulaire
1996 : Décède le 26 janvier à Autun
Le témoignage que Fernand nous a laissé se résume en un seul mot : aimer. Fernand aimait le monde. Il aimait le Christ et l’Église.
Il aimait le monde. Il s’émerveillait sans cesse devant la beauté de la création. Et cela était vrai surtout lorsqu’il parlait de la montagne, de ses nombreuses randonnées, de l’effort physique pour arriver aux sommets. Passionné par le monde, la nature, le sport, la musique et tous les arts, Fernand l’était encore plus pour l’homme. Le ministère sacerdotal, c’était d’abord pour lui des personnes à rencontrer, à écouter et à aimer. Jamais on ne pourra dire de Fernand qu’il fut un « fonctionnaire de Dieu », tant il était passionné par la rencontre, l’accompagnement humain et spirituel de celles et ceux que le Seigneur avait mis sur sa route ; et dans ce domaine, ce qui le caractérisait, c’était sa fidélité en amitié.
Fernand aimait le Christ et l’Église. Le Christ, il l’avait rencontré vraiment et entendu son appel alors qu’il était enseignant, et c’est là qu’il avait décidé de lui donner sa vie. Il n’avait qu’un désir : le connaître et le faire connaître. Le connaître dans la fidélité à la lecture de la Parole de Dieu et de la prière, ainsi que dans la lecture d’ouvrages théologiques. Le faire connaître en particulier à celles et ceux qui le cherchent sur des chemins parfois loin de l’ Église.
Fernand aimait l’Église. Il avait vécu l’avant-Concile et il regrettait que sa mise en œuvre soit parfois freinée par telle ou telle parole, telle ou telle attitude de
l’Église institution. Mais là aussi, c’est sa fidélité qui marque son amour de l’Église. Il a toujours eu le souci, dans son maintien extérieur, dans sa parole et ses actes, de montrer le visage d’une Église jeune, dynamique, ouverte au monde.
Je n’ai jamais parlé de « l’abbé » Sarrey, du « Père » Sarrey, encore moins du « chanoine » Sarrey. Les titres n’étaient pas son fort. Pour la plupart d’entre nous il était « Fernand ». En l’appelant ainsi du plus beau titre qu’il soit, le prénom de son baptême, nous aimions et respections en lui le frère aîné qui continue de nous guider en présence du Christ et de Marie.
Eglise d’Autun – Jean Forgeat