ROY Louis

Prêtre

1909 : Né le 7 février à Collonge-en-Charollais

1935 : Ordonné prêtre le 15 juin

1935 : Vicaire à Saint-Eugène du Creusot

1937 : Curé de Bresse-sur-Grosne

1939-1945 : Mobilisé, il connut la captivité en Allemagne

1947 : Curé archiprêtre de Toulon-sur-Arroux

1970 : Curé de Rigny-sur-Arroux

1982 : Se retire à la Maison Saint-Antoine à Autun

1993 : Décède  le 15 juin à Autun

Heureux les serviteurs que le Maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller ». Comment ne pas appliquer ces paroles au Père Louis Roy qui vient de nous quitter pour la Maison du Père ?

Lundi soir, comme de coutume, la prière des Vêpres nous regroupait à la chapelle. Le Père Roy y était présent… avec de grandes difficultés de respiration. C’était un veilleur !

Chacun le connaissait ici comme un prêtre très fraternel, d’une grande sérénité… un homme de paix que l’on sentait donné de tout son cœur au Seigneur avec une forte dévotion à la Vierge Marie. Il avait le souci de voir heureux ici ses confrères retraités, ainsi que toujours mieux animée notre Maison Saint-Antoine.

Le Père Roy nous a laissé quelques lignes pour le jour de ses obsèques :

Une recommandation d’abord : « Un mot très simple à la messe de funérailles, car je n’ai pas fait de choses extraordinaires ». Il souligne ensuite : « J’ai été un prêtre heureux à Bresse-sur-Grosne, à Toulon-sur-Arroux et à Rigny ». Passionné de Dieu, il note toutefois entre parenthèses : « avec de grandes souffrances devant l’indifférence de tant de mes paroissiens ».

La captivité ? « De grandes joies en tant que prêtre pendant cinq ans de captivité par la rencontre de chrétiens admirables… mais aussi des moments très durs où je fus traité en esclave ». S’il ne se reproche pas de fautes graves, il note ce que beaucoup pourraient reprendre à leur compte :

« Mais le bien que j’aurais pu faire… et que je n’ai pas fait ! » Et il ajoute : « Depuis mon entrée à Saint-Antoine, surtout, un grand désir d’être rapidement avec le Seigneur… Comme une biche languit après l’eau vive, ainsi mon âme languit vers toi, mon Dieu ! Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ! Quand pourrai-je m’avancer, paraître face à Dieu ?… pour pouvoir enfin l’aimer… de tout mon cœur, de toutes mes forces et par-dessus tout ! ».

Eglise d’Autun – Père Jean Mourdon

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