D’une nature réservée, il a toujours agi avec une énergie et une volonté indéfectibles. Après les maladies et les opérations qui ne l’ont pas épargné, il a toujours repris rapidement son ministère avec courage et sans jamais se plaindre. Et puis, malgré son âge, il a décidé, comme il le disait, « d’aller jusqu’au bout ».

Nous savons que chacun des jours de chacune de ses quarante-quatre années –parce qu’il était là – nos deux églises sont restées des maisons de Dieu habitées par sa Présence, et non « des coquilles vides ». Nous savons que chacun des jours de chacune de ses quarante-quatre années, par lui, Dieu s’est rendu réellement et substantiellement présent parmi nous, parce que, entre ses mains consacrées, le pain et le vin devenaient en toute réalité Corps, Sang, Ame et Divinité de notre Seigneur Jésus.

Nous savons que chacun des jours de toutes ces années, son affection paternelle et sa prière n’ont jamais manqué à aucun d’entre nous, pas même au cours de ses innombrables matins où seul son Ange gardien assistait à la messe.

Nous tenons pour certain qu’aujourd’hui le Père Roux entend par la bouche même de son Seigneur ces mots que, dans son humilité, il n’osait pas espérer : « Puisque tu m’es resté fidèle dans les combats de la nuit, bon et loyal serviteur, entre pour toujours dans la joie de ton Maître ».

Eglise d’Autun – D’anciens paroissiens de Saint-Bonnet-de-Cray et Fleury-la-Montagne