RENAUD Laurent

Prêtre

1981 : Né le 12 septembre

1981 : Baptême Le 3 décembre

1991 : Communie pour la première fois

1999 : Durant l’été, il entend les cloches d’une église sonner aussi bizarre que cela puisse paraître, il souhaite devenir prêtre

2003 : Le 14 juin, reçoit le sacrement de confirmation cette même année rentre au séminaire

2010 : Le 27 juin, ordination diaconale, quitte l’état laïc pour l’état clérical

2011 : Le 26 juin, par l’imposition des mains et le don de l’esprit, ordonné prêtre par Mgr Benoît Rivière, le voici un « alter christus »

Depuis cette date, vicaire à la paroisse Saint-Pierre en Louhannais.

2022 : Vicaire à la paroisse Sainte-Marie-sous-Dun (La Clayette) dans le doyenné du Brionnais, est envoyé pour un temps de ressourcement à la Maison d’accueil « Le Petit Béthanie » à Mesnil-Saint-Loup dans le diocèse de Troyes

Les cloches sonnent pour appeler les chrétiens à se rassembler pour la messe dominicale. Un dimanche, des cloches d’une église jurassienne m’ont appelé à devenir prêtre. Cet appel semble étrange. Comment une sonnerie de cloches pourrait elle déterminer le choix d’une vie ? Cette sonnerie était pour moi plus qu’une sonnerie. Elle était un signe de Dieu. Seulement, je l’ai reconnu après de nombreuses années de discernement. Dieu nous adresse des signes, mais nous ne savons pas toujours les voir. Heureusement, Dieu à mis sur ma route des personnes qui m’ont aidé. Elles m’ont aidé à répondre à l’appel du Seigneur à être prêtre.

Le bienheureux Antoine Chevrier parle du prêtre comme un « alter christus », un autre Christ. Mon ordination m’a configuré au Christ. Le Christ s’est donné sur la croix pour notre salut. Chaque eucharistie que je célèbre rappelle ce sacrifice. Cette action de grâce nous rappelle le don du Christ pour les hommes, et nous répétons ce sacrifice, non sanglant, qui ouvre sur la résurrection et la vie éternelle. Sans prêtre, il n’y aurait plus d’eucharistie. Il n’y aurait plus de lieu où les chrétiens pourraient se ressourcer et nourrir leur foi. Surtout, nous n’aurions plus de lieu où rencontrer le Christ. Sous la forme du pain et du vin consacré, le Christ vient à notre rencontre et sanctifie nos vies. La rencontre avec le Christ nous convertit. La conversion ne s’acquiert pas en un seule fois. Nous nous convertissons tous les jours grâce au Christ présent dans l’eucharistie, dans la parole, dans le prochain.

J’ai découvert, grâce aux  rencontres avec des routards de passage, avec des personnes âgées ou mourantes que le Christ se trouve aussi dans les petits, les plus faibles. Du petit enfant qui crie au SDF mendiant aux portes de l’église en passant par la petite vieille qui râle de n’avoir rien entendu, tous sont images du Christ. Ils ont leur place dans l’Église, au même titre que les jeunes de l’aumônerie ou les actifs, même s’ils semblent n’avoir aucune utilité. Nous sommes tous des petits. En Matthieu 9 /10, après l’appel de Matthieu, beaucoup de publicains et de pêcheurs prirent place à table avec Jésus et ses disciples.

Ce passage de l’Évangile correspond à l’image que je me fais de l’Église, communauté de gens avec leurs qualités et leurs nombreux défauts, leurs forces et leurs faiblesses, mais qui ont tous un point commun, celui d’avoir mis Jésus au centre de leur vie. L’eucharistie symbolise à elle seule ce que je viens de décrire. Je rends grâce à Dieu de m’avoir fait découvrir cela au travers les écrits du père de Lubac.

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