REMANDET Georges

Prêtre

1913 : Né le 7 décembre à Baudrières

1941 : Ordonné prêtre le 16 mars

1941 : Professeur à Rimont

1949 : Curé de St-Boil et vicaire économe de Chenoves

1971 : Responsable du secteur de Buxy-Givry

1990 : Aumônier chez les religieuse dominicaines du Thil où il se retire

1997 : Décède le 30 août

Georges Remandet est né à Baudrières le 7 décembre 1913 dans une famille de douze enfants. Il a fait ses études secondaires au petit séminaire de Rimont, puis sa théologie au grand séminaire d’Autun. Il a été ordonné prêtre le 16 mars 1941. De 1941 à 1949, il fut professeur au petit séminaire de Rimont. En 1949 il devient curé de Saint-Boil, Chenoves et Saules pour remplacer l’abbé Barbet qui partait à Montret et auquel j’ai succédé en 1957. Le père Remandet fut curé de St-Boil de 1949 à 1990, donc 41 ans.

A partir de 1990, il fut aumônier des religieuses dominicaines du Thil. C’est là qu’il vient de finir ses jours le 30 août vers trois heures de l’après-midi. Tandis que beaucoup de gens, ce samedi, parcouraient la nouvelle « voie verte » qui, de Givry à Cluny, chemine sur le magnifique trajet de la Côte Chalonnaise, jalonnée d’abbayes, d’églises et de chapelles romanes, parallèlement à la Route des Vins, le père Remandet traversait soudainement la « Vallée de l’ombre et de la mort », comme dit le psaume 22. Mais il ne craignait pas la mort, il s’y était discrètement préparé, jusque dans le détail de sa sépulture.

Un souvenir récent me revient. C’était en juin dernier, un dimanche matin, le jour des élections législatives. Au moment où j’entrais en mairie, le père Remandet en sortait. Je lui dis : « Tu es toujours citoyen de St-Boil ? ». « Bien sûr », m’a-t-il répondu, et il a ajouté, de cette voix douce et fraternelle qui était la sienne : « Une place m’attend au cimetière de Noizeret, et c’est probablement toi qui prendra soin de mes restes mortels. »

Le père Remandet n’aimerait sûrement pas que je fasse son éloge funèbre. Il était tellement humble, discret, effacé, beaucoup plus soucieux des autres que de lui-même, ce qui ne l’empêchait pas d’avoir des convictions solides, de la personnalité, de l’humour, une mémoire étonnante, une grande culture d’esprit qu’il entretenait par de nombreuses lectures : il venait de recevoir le Nouveau Testament en français, grec et latin.

Beaucoup d’entre vous conservent et relisent les discours de mariage qu’il vous a faits, les sermons qu’il vous a adressés quand vous avez perdu des êtres chers. Il savait, après plus de 40 années passées avec vous, vos anniversaires, vos fêtes qu’il vous souhaitait gentiment, je dirai presque confidentiellement, par téléphone… et puis, tant de souvenirs que vous garderez de lui ! J’ai l’impression que s’il pouvait rompre le silence de la mort, il me dirait, avec un petit sourire : « Oh ! Michel, tu en as assez dit sur moi ! »

Eglise d’Autun – Michel Bassard

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