1924 : Né le 18 juin à Diconne
Etudes à l’Ecole Ozanam, puis à Rimont et au Séminaire d’Autun
1949 : Ordonné prêtre le 2 avril
1949 : Vicaire à Notre-Dame d’Autun
1952 : Curé de Fuissé et vicaire économe de Solutré
1968 : Chargé de Davayé et Vergisson
1984 : Responsable du secteur de Mâcon banlieue
1999 : Prêtre auxiliaire à Fuissé et Solutré-Pouilly
2000 : Prend sa retraite
2005 : Décède le 24 novembre à Mâcon
L’accueil a été un maître-mot de ton ministère. Tu as voulu te faire accueillant à tous. Tu aimais aller à la rencontre, tu aimais ceux qu’on appelle communément les petits, les sans grade, les personnes âgées, les malades. Tu aimais surtout les hommes et les femmes, les familles, les enfants qui vivent sur cette terre, qui y peinent et qui ne savent pas que Dieu s’intéresse à eux. Cette affection que tu portais à tous, tu l’as vécue avec ta maman que tu as eue auprès de toi.
Tu voulais vraiment mettre un pont entre Dieu et les hommes. Beaucoup, je pense, se rappelleront ton regard qui n’était pas curieux d’une mauvaise manière, mais qui se voulait bienveillant, qui proposait la paix, qui amorçait une rencontre. Ton visage reflétait la paix que tu voulais donner, la bienveillance que tu avais pour chacun et qui caractérisait si bien ton ministère de prêtre.
Tu aurais tant voulu que les gens bénéficient comme toi de la foi en un Dieu qui aime, en un Dieu qui fait la paix, en un Dieu qui nous attire vers le bien, qui nous invite à la rencontre, qui nous pardonne et qui voudrait nous faire renaître en nous rendant capables de pardonner à notre tour…
Louis Rabut aimait se présenter comme un homme simple. Un parcours pratiquement mâconnais du début à la fin, un cheminement où la foi de son baptême s’est déployée et a nourri sa vocation sacerdotale. Il restait discret sur ses épreuves. Par contre, il a voulu accompagner les gens qui vivaient l’épreuve… Le Père Rabut ne se relâchait pas dans l’accompagnement de telle ou telle personne souffrante.
Sa retraite à la résidence des Epinoches n’a pas été un retrait. Les autres résidents, les Mâconnais dans leur ensemble, les passants du square de la Paix ou d’ailleurs, ont pu rencontrer un homme qui était toujours pleinement disposé à entrer en relation. Le moindre prétexte, la santé du chien, les peccadilles du quotidien, tout était bon pour l’amorce d’une rencontre, le début d’un dialogue où Louis Rabut s’offrait lui-même pour un peu plus d’amitié et parfois même un vrai partage de foi.
A tous ceux qui le veulent bien, je souhaite que ce désir d’annoncer ce qui nous fait vivre soit contagieux.
Eglise d’Autun – Père André Guimet