PLESSE Jacky

1954 : Je suis né le 25 janvier à Saumur dans le Maine-et-Loire

1975 : Je suis marié à Cathy depuis le 24 juillet pour ce qui est du mariage civil

1981 : Depuis le 16 août pour le mariage en Eglise

Nous avons six enfants (trois garçons et trois filles) nés entre 1976 et 1994
Mon activité professionnelle a été assez variée
Après des études secondaires scientifiques et le bac (D), stagiaire éducateur à Marseille auprès d’enfants épileptiques, puis après une première conversion (dans un groupe de sensibilité évangélique) travail en agriculture traditionnelle puis biologique, formation dans une école d’élevage bovins-porcins et gérants avec mon épouse d’une ferme en Haute-Savoie
Après une deuxième conversion (dans un groupe de prière catholique), engagement dans une communauté nouvelle et service auprès des plus pauvres (SDF, gitans, sortants de prisons, malades de l’alcool…)
Dans la même période, travail à mi-temps dans une entreprise de pompes funèbres

1995 : Toujours engagé dans cette communauté nouvelle, participe en octobre au rassemblement de Taizé et aux ordinations diaconales. Interpelé par mon curé de l’époque sur l’importance de la mission du diacre dans l’Eglise et la société actuelle

1997 : Nommé, en tant que laïc, aumônier diocésain des gens du voyage et début de l’année de discernement vers un éventuel cheminement diaconal. Puis formation de trois ans

2002 : Ordonné avec trois autres diacres permanents le 23 juin par Mgr Raymond Séguy à la cathédrale d’Autun

La mission étant orientée, en plus de la vie de famille, vers la communauté des Gens du Voyage (les rencontrer, les accompagner dans leurs attentes et leurs demandes spirituelles, créer des liens entre eux et l’Eglise locale, être un vis-à-vis avec les élus locaux, les travailleurs sociaux…), puis en septembre 2008 nommé délégué à la pastorale des migrants et en janvier 2011 à l’aumônerie de la prison de Varennes-le-Grand.

La mission qui m’est confiée m’apporte beaucoup et je me sens bien à ma place dans un « monde » qui m’a bien accueilli et fait confiance.

Il m’a fallu du temps pour apprivoiser les personnes et me laisser apprivoiser. Les équipes avec lesquelles je travaille sont d’un bon soutien et chacun sait que ces missions (tant gens du voyage, que migrants ou personnes détenues) ne sont pas faciles à vivre, à faire connaître et apprécier, même dans l’Eglise.

Les deux premières dimensions de la mission me dispersent assez facilement (car il me faut aller à la rencontre) et je suis heureux de pouvoir mieux me concentrer par les visites en cellule à la prison, sans avoir des kilomètres à parcourir pour l’accomplir.

Les difficultés proviennent surtout du fait que ces nominations (au plan diocésain et Provincial) engendrent beaucoup de réunions et de comptes-rendus à faire et prennent du temps sur ce qui devrait être fait sur le terrain mais aussi du fait que ces questions « humaines » relatives à ces populations ne passionnent pas du tout la majorité des chrétiens.

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