1900 : Année de sa naissance
1926 : Ordonné prêtre
1926 : Vicaire à Gueugnon
1931 : Curé de La Celle-en-Morvan
1934 : Curé de Mesvres
1947 : Curé d’Etang-sur-Arroux
1956 : Aumônier de l’hôpital de Chalon
1963 : Aumônier de l’hospice de Bourbon-Lancy
1956 : Chanoine honoraire
1977 : Se retire à la Maison Saint-Antoine à Autun
1990 : Décède le 2 mai
Le Père Joseph Perrier était le prêtre soucieux de sa charge et de sa mission, conscient de la difficulté d’annoncer l’Evangile, connaissant parfois quelques découragements mais, vite surmontés, grâce à la conviction profonde que son ministère de prêtre était inéluctablement lié à l’unique sacerdoce du Christ.
D’abord vicaire à Gueugnon en 1926, puis curé de La Celle-en-Morvan en 1931, le Père Perrier arrive à Mesvres (paroisse qui venait de vivre un interdit,* sans doute y fallait-il un homme pacifique) le 29 décembre 1934.
Pendant 13 ans, le curé de Mesvres va s’employer à remettre en route les activités paroissiales, à rétablir le calme… sans doute parfois avec un brin de malice au fond de ses yeux clairs, mais toujours attentif aux personnes.
De Mesvres, il sera nommé curé archiprêtre d’Etang-sur-Arroux. De 1947 à 1963, année où il partira à Bourbon-Lancy pour y exercer la fonction d’aumônier de l’Hôpital. Il va rester là 14 ans au service des malades, des personnes âgées et du personnel. Le Directeur de cet hôpital m’a dit combien il doit au Père Perrier.
En 1977, le Père Joseph Perrier arrivait à la Maison Saint-Antoine. A 77 ans, sa santé, déjà, lui causait quelques problèmes. Malgré cela, il est demeuré le même : calme, pondéré, silencieux parfois, sans histoires. Un sourire par-ci… une petite malice par-là, toujours avec intelligence et finesse…
Et progressivement, tout s’est dégradé et il s’en rendait compte, portant cette épreuve dans la foi. Les longues conversations chez moi – dans ses moments de dépression – me montraient combien il souffrait moralement de se sentir diminué.
A la longue – et à notre grand regret – nous avons dû l’hospitaliser. Eh bien là encore (et c’est le témoignage de l’aumônier de Sevrey) le Père Joseph a fait l’admiration du personnel (médecins, infirmiers, gens de service) par sa sérénité et sa foi. Il savait « l’heure ». L’une de ses dernières phrases qu’il m’ait dite et que j’ai comprise : « Vivement la classe ! », et il disait « Confiance, confiance ».
Eglise d’Autun – Père François Rizet