Depuis 1925, jusqu’à l’âge de la retraite, son ministère premier a été d’être prêtre-professeur au service des élèves de l’Ecole Ozanam, ministère qui a permis à tant de jeunes de Mâcon et de la région (et au-delà, au moment de la guerre) de prendre conscience que la préparation de leur avenir d’hommes et la croissance de leur avenir de chrétiens ne faisaient qu’un, qu’on ne pouvait pas dissocier la formation de l’intelligence, du jugement, du cœur, de la croissance dans la foi. Tout doit être lié. Leur professeur était un homme à la culture très vaste, mais il n’était pas enfermé dans sa spécialité (l’enseignement de l’anglais et des Lettres), il était compétent, exigeant, certes. Mais sa personnalité rayonnait et sa discrétion, toujours, jusqu’à la réserve, parfois, savait respecter chacun pour l’amener à un acquiescement volontaire du cœur et de l’esprit. Son souci de former et d’instruire en profondeur justifiait et expliquait ses exigences.
C’est à travers tout cela que les élèves découvraient qu’une personnalité aussi équilibrée et accueillante avait une source : la fidélité à Jésus Christ du prêtre qu’était leur professeur…

Je garde le souvenir de l’Ecole Ozanam des années 1935-1944. Nous étions une communauté de prêtres, très jeunes, pour la plupart, aidés par des collaborateurs laïcs. L’abbé Métrop avait la responsabilité de la Maison devant les Autorités Académiques. Il était, pour nous, un guide toujours discret, mais fidèle à l’idéal d’éducation en profondeur que nous partagions. Il est resté le même jusqu’à la fin de son ministère à Ozanam.

Les Anciens de l’Ecole lui sont restés fidèles. Les familles de l’Ecole Ozanam d’autrefois lui doivent beaucoup.

Le Lycée Ozanam et le Collège Notre-Dame bénéficient aujourd’hui, de l’élan donné.

N’oublions pas, dans cette lumière, que l’abbé Métrop a assuré, longtemps, l’aumônerie de la Maison de « La Charité ». Avec les Sœurs de Nevers, il a aidé des personnes âgées à vivre le « tout est au Christ » à tout âge !

Eglise d’Autun – Camille Biot