MAUBON Roger

Prêtre

1925 : Né à Joncy le 16 août

Sa maman a trouvé un emploi au Petit Séminaire de Rimont
Famille de 4 enfants dont Robert qui est devenu prêtre ouvrier dans un autre diocèse.

1949 : Ordonné prêtre le 2 avril à Autun par Mgr Lebrun

1949 : Vicaire à Tournus

1954 : Curé de Laives et vicaire économe de Nanton

1962 : Curé de Sologny et vicaire économe de Berzé-la-Ville, Chenay-le-Châtel et Verzé

1965 : Curé de Saint-Emiland et vicaire économe de Saint-Martin-de-Commune et Tintry

1970 : S’ajoute Auxy

1975 : Nommé au secteur de St-Gengoux-le-National chargé de Genouilly, Saint-Micaud et leurs annexes

2000 : En retraite

2011 : Décède à La Guiche le 24 novembre

Originaire de Joncy, le Père Roger Maubon est né le 16 août 1925. La famille comptait quatre enfants. Roger était le troisième. Très tôt, il a connu l’épreuve. En 1928, sa mère, devenue veuve, a dû faire face à la pauvreté. Cette enfance difficile a marqué Roger qui, toute sa vie, a manifesté une grande sensibilité à l’égard des personnes en difficulté.

Sa mère, ayant trouvé un emploi au petit séminaire de Rimont, les trois garçons ont bénéficié d’une scolarité qui leur a permis, par la suite, de trouver leur place dans l’Eglise et la société. Robert et Roger son devenus prêtres. Robert a quitté le diocèse pour devenir prêtre-ouvrier. Il est décédé depuis de longues années. Roger a été ordonné à Autun par Monseigneur Lebrun le 2 avril 1949. Il a rejoint le Prado et vécu son ministère dans le diocèse pendant plus de soixante ans. Vicaire à la Madeleine à Tournus, de 1950 à 1954, il a ensuite desservi comme curé Laives et Nanton pendant huit ans, de 1954 à 1962. En 1962, il a été nommé à Sologny, en 1965 à Saint-Emiland, en 1975 à Genouilly jusqu’à sa retraite en l’an 2000. Roger a été, comme il aimait le souligner, curé de campagne pendant un demi-siècle. Il a vu diminuer le nombre de prêtres et fait partie de ceux qui, village après village, ont reçu un nombre grandissant de paroissiens.

Roger était un homme intelligent qui aimait lire et se tenir au courant. Il aimait aussi écrire et ses bulletins paroissiaux contiennent des textes de qualité. Il a accueilli le Concile Vatican II avec une vraie libération intérieure et une grande joie. Il croyait aux laïcs et favorisait leur prise de responsabilité. Il s’est révélé surtout comme un pasteur très proche de son peuple, attentif aux personnes et aux événements qui les concernaient.

Il avait le don du contact en privé et manifestait, dans les entretiens, un sens évangélique affiné. Il voulait que les paroissiens des divers villages forment une communauté une et dynamique. Il a manifesté un sens aigu de la famille. Sa mère a tenu ses cures successives pendant plus de trente ans. Roger s’est occupé, avec beaucoup d’amour, de sa sœur Andrée, dont la santé demandait de l’attention. Il y avait chez lui, de la douceur, une profonde humilité marquée parfois d’un certain pessimisme et d’un fond de tristesse. Il portait sur sa personne un jugement un peu sévère. En fait, il a été un vrai serviteur, donné tout entier sans autre ambition que le bonheur de ceux que l’Eglise lui a confiés. Il vivait très simplement, il aimait la nature, les fleurs, les légumes et les fruits. Il a cultivé son jardin aussi longtemps que sa santé le lui a permis. Avec les années, sont venues la fatigue et les infirmités. Installé à Joncy avec Andrée pour la retraite, il a dû se résoudre ensuite à rejoindre le centre médicalisé de la Guiche où réside encore sa sœur.

Eglise d’Autun – Georges Auduc

Personnes

Evêques
Prêtres
Diacres
Gens de l’ombre

Filtrer par nom ou par mot clé :

Groupes

Communautés Religieuses
Laïcat

Filtrer par nom ou par mot clé :