Pendant onze années – de 1947 à 1958 – comme directeur au Grand Séminaire d’Autun, il fut pour nous un maître qui nous a ouvert l’esprit : loin de se figer sur un dogme à enseigner, il s’ingéniait à nous faire entrer dans un mystère : son souci semblait moins d’accumuler de multiples connaissances que de faire pénétrer progressivement dans les profondeurs du Mystère de la Foi.

Tel ou tel a pu regretter un manque de rigueur intellectuelle ; beaucoup ont apprécié les solides chemins tracés par lui, laissant à chacun le soin de découvrir les dimensions du donné théologique.

Le Père Marconnet fut aussi pour nous très proche ; il avait un don de contact et de proximité ; il s`était intégré au Diocèse et le Diocèse l’avait adopté.

Nombreux sont les séminaires de l’époque qui lui doivent d’avoir trouvé en lui le confident, l’homme qui ne s’étonnait d’aucune difficulté, le prêtre qui savait faire confiance et ouvrait des horizons. Père Marconnet, merci !

Église d’Autun – Louis Bouard