Robert traduisait sa foi dans sa vie, dans ses actes.

D’abord par sa façon de vivre. C’était un homme gai, qui aimait chanter, fier de ses origines (Albi) ; il avait toujours quelque chose à raconter, il aimait mettre la vie autour de lui. C’était quelqu’un de très sérieux, sensible, actif. Par son attention aux autres.

Dans son métier de militaire en Indochine, puis en Algérie, il avait le souci du respect de l’homme et en particulier, il a lutté contre la torture.
Dans la société civile, il a fait partie d’associations nombreuses, au service des autres. Je citerai « la sauvegarde de l’enfance » qui l’a conduit avec Maïté à accueillir chez lui des jeunes en précarité pour leur permettre de se stabiliser. Il y a eu aussi les Scouts ou encore la Vie Montante.

Plus tard, Robert s’est engagé dans l’accompagnement des familles dans le deuil au funérarium de Crissey et il a mis en route une équipe qui continue ce travail.
Enfin, pour Robert qui était très actif, la vieillesse a été difficile. Ce temps est un temps où l’on quitte le monde de la compétition pour plus de contemplation. C’est difficile pour chacun de nous et Robert a eu du mal à poser sa charge de diacre.

Voilà, le groupe diaconal a perdu un frère, mais nous avons vécu ce temps avec beaucoup de paix et de sérénité.

Eglise d’Autun – François Laviron