1952 : Né le 5 mai à Oloron-Sainte-Marie
Etudes secondaires à Pau et à Bétharram (64)
1973 : Diplômé d’études politiques à Toulouse
1974 : Service de coopération dans l’enseignement au Cameroun
1976 : Etudes d’allemand, italien, anglais et espagnol
1980-1984 : Activité professionnelle dans la banque à Paris puis Francfort (RFA)
1984 : Accueilli dans le diocèse d’Autun par Mgr Armand Le Bourgeois
Formation au Séminaire français de Rome
Université Grégorienne, puis Université du Latran
Membre de la Communauté de l’Emmanuel
1989 : Ordonné prêtre le 2 juillet par Mgr Raymond Séguy
Curé de Baron et Champlecy (zone du Charolais)
1990-1994 : Supérieur des chapelains de Paray-le-Monial
Doctorat en théologie (Institut Jean-Paul II, Rome)
1994 : Professeur d’anthropologie et d’éthique à l’Institut pontifical Jean-Paul II (Latran)
2005 : Nommé par Jean-Paul II sous-secrétaire du conseil pontifical pour la famille
2006 : Nommé par Benoît XVI vice-président de l’académie pontificale pour la vie
2009 : Secrétaire du conseil pontifical pour la famille depuis le 22 octobre
2009 : Nommé évêque titulaire d’Entrevaux et ordonné le 12 décembre
Bien que réduit, le temps où j’ai résidé dans le diocèse d’Autun a été très marquant. L’expérience paroissiale m’a permis de rencontrer des figures d’aînés exemplaires. Je pense aux pères Berthillot et Descaillot qui m’accueillirent sur le secteur de Charolles, et à de nombreux autres. J’ai expérimenté une authentique fraternité sacerdotale qui complétait ce que je vivais au sein de ma propre communauté, chez les Chapelains de Paray-le-Monial. De belles amitiés se sont créées. J’ai été impressionné par l’engagement chrétien de nombreux laïcs, dans et hors de l’Emmanuel.
Comme tout prêtre, j’ai vécu intensément les premières années de ministère : je me souviens des familles visitées, des mourants que j’ai pu accompagner, des messes dominicales, et des groupes de jeunes. A Paray, plusieurs pèlerinages et sessions ont été plus marquants. Des événements aussi : la visite de Jean-Paul II, celle de Mère Teresa en 1986. Plusieurs communautés religieuses m’ont édifié. J’ai célébré l’Eucharistie presque tous les jours chez les religieuses de la Visitation. Je ne puis oublier non plus les figures épiscopales : outre Mgr Le Bourgeois, je pense à Mgr Maurice Gaidon auquel m’a lié une profonde amitié, et aussi à Mgr Raymond Séguy qui fut celui qui m’ordonna, accepta de répondre à l’appel de Rome me concernant, et ne cessa de m’encourager dans mes tâches ultérieures d’enseignement. Sa foi m’a profondément marqué.
Quelques éléments ont influencé mon ministère au cours de cette période : la spiritualité du Cœur du Christ dans sa tradition parodienne, la fraternité sacerdotale et enfin la conscience de l’universalité de la vocation à la sainteté si chère au Concile Vatican II. J’ai été appelé ensuite à Rome pour enseigner. La transmission aux étudiants est pour moi fondamentale. Mon ministère d’enseignement, source de grande joie, reste marqué par ces premières années. Chaque fois que je le peux, j’essaie de servir le dimanche dans une paroisse en dehors de Rome. Aujourd’hui, le ministère épiscopal a amplifié tous les éléments qui précèdent, y ajoutant une dimension de responsabilité pour l’Eglise et de service des communautés chrétiennes dans le monde entier, dont j’essaie de prendre peu à peu la mesure.