KARS Jean-Rodolphe

Prêtre

1947 : Né à Calcutta (Inde). Nationalité autrichienne né d’une famille juive viennoise

1948 : Vient vivre en France

1967-1981 : Carrière de pianiste-concertiste

1977 : Baptisé en décembre à Paris, au Sacré-Cœur de Montmartre

1980 : Membre de la Communauté de l’Emmanuel

1986 : Ordonné prêtre le 29 novembre en la basilique de Paray-le-Monial par Mgr Le Bourgeois

1987 : Chapelain aux sanctuaires de Paray-le-Monial

1991-1996 : Divers ministères à Paris, au sein de la Communauté de l’Emmanuel et à la paroisse de la Sainte-Trinité (Paris IXe)

Durant son séjour à Paris, assure des conférences ou des concerts en hommage à Olivier Messiaen mort en 1992

Organiste titulaire durant plus de 60 ans à la paroisse de la Sainte-Trinité (Paris IXe)

1996 : A nouveau chapelain à Paray-le-Monial en octobre

Tout d’abord je tiens à dire que je m’exprime pleinement sur ce qui me fait vivre comme prêtre lorsque je donne mon témoignage de conversion et de vocation. On peut les trouver sur le Net en faisant des petites recherches Google et en mettant par exemple : père Jean-Rodolphe Kars, témoignage. On tombe, par exemple, sur un document au titre un peu pompeux (que je n’ai pas choisi) : « témoignage de M. l’Abbé Jean-Rodolphe Kars. » Il semble aussi qu’on puisse encore voir et entendre mon témoignage parlé sur Dailymotion.

Sinon, je peux simplement dire que j’ai conscience d’avoir reçu ma vocation sacerdotale comme une grâce qui est venue me rejoindre à un moment donné de ma vie, et à laquelle je n’aurais absolument jamais pensé quelques années auparavant. Toute ma vocation est indissolublement liée à ma relation au mystère du Sacré-Cœur-de-Jésus (j’ai été catéchisé puis baptisé à Montmartre), et à mon cheminement depuis 1980 dans la communauté de l’Emmanuel, cheminement qui a commencé à Paris. Ma présence à Paray est donc liée à cette double dimension. Je me sens pleinement intégré dans la vocation de la communauté de l’Emmanuel liée à ce lieu.

Tout mon cheminement a, bien entendu, été marqué par des étapes de la grande histoire de l’Eglise de notre temps : la joie d’avoir vécu ma conversion et ma découverte de l’Eglise, après le Concile Vatican II ; l’extraordinaire pontificat de Jean-Paul II ; la prise de conscience (pour moi, en tant que juif, d’une extrême importance) de la relation, scripturaire, mystique et théologique, de l’Eglise avec le peuple de la première alliance, Israël. De manière plus personnelle, l’œuvre d’Olivier Messiaen (à laquelle j’attribue une part importante de ma conversion) continue à remplir mon être sacerdotal de grandes joies musicales et spirituelles. Enfin, ce lieu de Paray-le-Monial, qui me semble être comme un symbole de l’urgence de l’amour et de la miséricorde que le Seigneur veut déverser sur le monde, est pour moi une source permanente d’inspiration. Peut-être est-ce le sentiment d’être un peu au cœur du monde (spirituellement parlant) qui me renouvelle dans mon intercession sacerdotale et aussi dans la récitation du bréviaire. L’impression que je suis tout proche de ce cœur de Dieu qui bat et désire déverser son amour sur notre humanité contemporaine si riche et en même temps si blessée.

Voilà, bien imparfaitement, et surtout bien incomplètement ce que je puis exprimer aujourd’hui.

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