La prière, le travail, l’amitié des autres furent mes soutiens permanents », écrit-il dans son testament spirituel et parmi ses amis qu’il fréquentait, il cite : « saint Augustin, saint Jean Chrysostome qui furent mes auteurs préférés avec la méditation de la Bible ».

Toutes ces amitiés furent sincères et bonnes, avec l’aide de Dieu.
Quand je me penche sur mon passé, aussitôt me viennent à l’esprit mille raisons d’être reconnaissant. »

Que ce soit à Charolles, à St-Jean-des-Vignes, à St-Pierre de Chalon, à Montcenis, Epinac ou St-Léger et Couches, Marcel a été passionné par Dieu et le service des hommes. Curieux de tant de choses : astronomie, photo, nature, vidéo, informatique et musique. Pour mettre ces techniques au service de la pastorale qu’il aimait conduire.

Quand les jours se sont faits plus lourds, la douleur permanente, quand la vision s’est obscurcie, quand lire ne fut plus possible, il est resté la musique et l’inlassable « présence de prière, d’amitié et d’assistance des Bénédictines Notre-Dame de la Compassion qui portent bien leur nom dans la vie quotidienne. »

Et la prière qui apprenait à se passer de mots.
« Pouvez-vous communier, Père » a demandé Sœur Anne-Véronique un de ces derniers dimanches. Marcel a répondu : « Spirituellement, oui… ».
Et il y eut un dimanche où ce ne fut plus possible.

Une descente au silence qui rejoint celui du Vendredi Saint.
Prélude dramatique de notre existence mortelle au matin espéré de Pâques.

Marcel concluait ainsi son testament spirituel : « Je sais que Dieu est amour, j’ai toujours pensé que je garderais ma foi et ma confiance en Dieu, qui est toujours avec nous. Béni soit Dieu, maintenant et toujours. Amen ! Alleluia ! Deo gratias ! »

Eglise d’Autun – Père Pierre Calimé