HOUPLINE Michel

Michel est né à Pozières dans le département de la Somme
Ses parents étaient originaires de Tourcoing
Issu d’une famille de trois enfants il a grandi à St-Quentin dans l’Aisne.
Après le primaire le collège et le lycée Michel fera l’école des Douanes à Paris et fera ensuite carrière

1950 : Il aura la joie de se marier le 8 avril (à Colette Bitterlin), le bonheur d’être père de deux enfants puis grand-père de six petits-enfants
Il était ici depuis 1992

1982 : Le 29 septembre sera un jour particulier dans la vie de Michel mais aussi de son épouse. Car Colette tiendra à ses côtés une place importante. Dans l’exercice de son ministère, je crois que si Michel a tenu si longtemps, c’est grâce naturellement aux soins et à l’aide de Dieu, mais aussi grâce à Colette qui a été toujours là pour l’encourager dans sa mission. Michel sera ordonné diacre à Saint-Dizier, c’est donc en sa qualité de diacre qu’il va servir Dieu et ses frères

2004 : Décède le 29 mars

Il nous laisse la figure d’un homme qui avait le sens du devoir. Ce qu’il avait à faire, il le faisait avec qualité et fidélité, avec patience, douceur, sans se mettre en avant, avec discrétion, à l’image du serviteur, et cela jusqu’au bout.

Il avait un grand amour du Christ et de l’Eglise. Il croyait en Dieu, il croyait aussi en l’homme et savait voir le bon, pas l’esprit de critique. Il savait rappeler les exigences et parfois de manière abrupte.

Mais il pouvait, car il était exigeant pour lui-même et il le faisait pour le bien, pas pour démolir mais pour construire. C’était un homme de parole. C’était aussi un homme qui savait écouter, chose importante aujourd’hui.

Il a entraîné beaucoup de monde, avec le souci d’accompagner, de former et d’aider.
Il nous laisse aussi la figure d’un homme de foi et de prière, qui a fait confiance à Dieu jusqu’au bout. C’était un homme qui était courageux et généreux. Un grand courage : jamais je ne l’ai entendu se plaindre dans la maladie. Il a continué son ministère de diacre jusqu’au bout.
Il avait conscience de ses faiblesses, mais croyait en l’amour et au pardon, pour lui et pour tout homme.

Michel, tu nous manqueras. Merci pour tout ce que tu as fait. Merci pour tout ce que tu as semé. Nous te remercions pour tout, sans oublier Colette, les enfants, petits-enfants, les membres de la famille et les amis, et tous ceux pour qui Michel s’est dévoué jusqu’au bout.

Que le Seigneur lui découvre sa face. Oui, qu’il découvre celui qu’il a cherché durant toute sa vie, dans le service de l’Eglise, dans le service de la collectivité, par sa vie de foi, au service des malades en particulier. Que le Seigneur lui découvre sa face, le visage d’un Dieu Amour et de Miséricorde, à l’image de Jésus : nous allons le demander ensemble ce matin dans l’Eucharistie.
Dans une présentation des diacres du diocèse, parue dans Eglise d’Autun en 1995 on pouvait lire : « Michel, retraité de l’administration des Douanes, dans le diocèse depuis 1992. Sa mission : service des pauvres dans les relations de voisinage et la vie associative, participe à l’équipe d’animation pastorale du secteur et à la pastorale de la santé : équipes de visiteurs de malades, aide aux malades pour qu’ils prennent leur place dans l’Eglise. Colette a toujours œuvré avec son mari : équipe liturgique, fraternité des malades, visites en maison de retraite. La prière du couple, toujours pratiquée, est devenue plus active. »

Eglise d’Autun

Personnes

Filtrer par nom ou par mot clé :

Groupes

Filtrer par nom ou par mot clé :