J’offre la dureté du « sacrifice du soir » pour les intentions du Souverain Pontife et la Sainte Eglise, mais aussi pour chacun que j’ai rencontré dans ma vie… et pour la relève de nombreuses vocations de jeunes prêtres, religieux, missionnaires.
(Extrait de son testament spirituel)

Ordonné en 1929 à Saint-Dié, il devient professeur à l’institution Saint-Joseph à Epinal. Après sept ans, la maladie l’arrête déjà… Il devient curé de Coussey près de Domrémy.
La guerre de 39-40 est là. Exempté, il s’engage et sera nommé aumônier divisionnaire à la Légion Etrangère.
Fait prisonnier à Nancy, il est libéré comme « non combattant » et revient à Coussey.

Nommé curé à Raon-l’Etape, il fera reconstruire l’église. A nouveau la maladie revient, tandis qu’il consacrait ses activités aux séminaristes.
C’est à ce moment là qu’il rencontre Monseigneur Dumesnil qui le fait incardiner à Autun en septembre 1961.
Curé des Baudras, il montera à Paris et ailleurs pour quêter pour la chapelle. Puis il sera curé d’Anost et enfin de Grury.

De gros accidents de santé l’obligent à prendre sa retraite en 1976 ; il vient à la Maison Saint-Antoine. Dès que sa santé lui permettra, il donnera des cours d’instruction religieuse à l’institution Saint-Lazare.

Voilà, vite résumé, le film de sa vie. Mais en-dessous de ce qu’on voit, de l’image, il y a l’esprit, la foi, le souci de l’Evangile, la préoccupation au sujet de ses paroissiens, de ses soldats, de ses jeunes… mais surtout de ceux qu’il a aidés dans leur marche vers le sacerdoce et dont il n’était pas peu fier – et avec juste raison.

René Houot a été prêtre, serviteur du Seigneur et de ses frères.

Eglise d’Autun – Père François Rizet