GIRARD Jean

Prêtre

1921 : Année de sa naissance

1947 : Ordonné prêtre

1947 : Vicaire à Saint-Vincent de Chalon-sur-Saône

1948 : Professeur à Rimont

1964 : Aumônier de l’Institution Jeanne-d’Arc à Paray-le-Monial

1966 : Curé archiprêtre de Bourbon-Lancy

1969 : Responsable de secteur et correspondant administratif

1972 : Délégué épiscopal de la zone Arroux-Loire

1981 : Professeur au Séminaire de Paray-le-Monial

1986 : Prêtre suppléant à Chauffailles et curé de Tancon

1989 : Démission pour raison de santé

1991 : Décède à Paray-le-Monial le 21 août

Jean Girard était très savant : nous l’avons tous constaté. Il avait un grand ascendant et une véritable autorité sur ceux qui l’écoutaient.

Mais ce n’est ni son savoir ni son autorité qui ont principalement bouleversé nos cœurs et nous ont appelés à la conversion : c’est son amour pour nous tous, qui a ensuite permis tout le reste. Cet amour était si vrai, si fraternel, si serviable, si désintéressé !

Jean, au nom de tous tes confrères, de toutes les religieuses que tu as si souvent aidées, au nom de tes élèves d’hier et d’aujourd’hui, au nom de tous tes paroissiens et de tes amis, je te remercie du fond du cœur de tout l’amour que tu nous as donné.

Et puisque nous croyons de toutes nos forces que Jean Girard est, aujourd’hui et pour toujours, vivant dans le Christ, je me permets de rappeler quelque chose de la conversation que j’aie eue avec lui à la table de nos Sœurs Clarisses à Paray-le-Monial, après la Célébration de la Fête de sainte Claire, le dimanche 11 août dernier.

Après des propos très amicaux, où les taquineries ne manquaient pas (et Jean Girard y excellait…), nous nous étions tout à coup demandé « qui était le plus grand dans le Royaume des Cieux ? » Et nous nous sommes dit que la réponse était sûrement dans la parabole de Jésus sur les ouvriers de la vigne.

Il s’agit de cette parabole que l’on trouve au chapitre 20 de saint Matthieu. On y voit une suite d’ouvriers appelés, les uns après les autres, par le Maître, pour aller travailler dans son champ. Les uns, dès la première heure, les autres presque au dernier moment, lorsque tout semble déjà terminé. Mais chose étonnante : tous reçoivent, à la fin, le même salaire !

En fait, nous ne pouvons pas tout à fait comprendre, ici-bas, ce que nous appelons le Justice de Dieu et son Amour. La Justice de Dieu et son Amour sont seulement, et c’est énorme, notre certitude et notre Espérance ! Une Espérance telle que rien, ni la vie, avec ses joies et ses douleurs, ni la mort, avec ses larmes, ni aucune créature, quels que soient sa beauté ou ses talents, ne pourront nous l’enlever ou nous en séparer, car elle vient du Christ ressuscité qui, avant de mourir, a dit à l’un de ses compagnons de misère : « Aujourd’hui même, tu seras avec moi dans le Paradis ».

Alors, qui est le plus grand dans le Royaume des Cieux ?

Il est sûrement bien grand, dans l’immense Assemblée des Saints qui voient Dieu, celui qui s’est laissé toucher par le regard et l’appel du Christ, puis a remis à Dieu, ici-bas, toutes ses possessions, toutes ses petitesses, toutes ses limites. Il a pu alors s’avancer librement au milieu des siens en leur donnant d’abord tout son amour et son cœur. Après, tout le reste, son savoir, son talent, sa foi, devenaient une Lumière pour tous ceux qui écoutaient, regardaient et se laissaient entraîner vers la connaissance de Dieu et la conversion de leur vie.

Seigneur Jésus, nous te louons, nous te glorifions, nous te rendons grâce d’avoir bien voulu appeler Jean Girard pour qu’il devienne prêtre dans le diocèse d’Autun et nous te prions de bien vouloir l’appeler, aujourd’hui, à partager ta gloire.

Église d’Autun – Bernard Lambey

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