1905 : Né le 22 mai au Creusot
1930 : Ordination le 14 juin
1930 : Vicaire à Montceau-les-Mines
1934 : Curé de Charmoy et les Bizots puis de Laives et Nanton
1944 : Curé de Fleury-la-Montagne
1945 : Aumônier de l’hôpital de Paray-le-Monial
1959 : Prêtre dans la paroisse de Dracy-le-Fort
1968 : Aumônier à l’Hospice Saint-Louis à Chalon-sur-Saône
1974 : Décède subitement la nuit du 3 au 4 octobre
Les souvenirs d’Antoine Gendreau-Gillot
Jean Gillot était le cousin germain de mon grand-père maternel Maurice Gillot et tous deux ont grandit au Creusot, leurs pères travaillant chez Schneider, Louis, père de Maurice comme comptable (et clarinettiste à l’harmonie des usines du Creusot) et Louis Stéphane, père de Jean, comme mécanicien-ajusteur.
L’histoire familiale dit que l’enfance de Jean Gillot a été difficile et assez heureuse à la fois.
Sa mère est décédée quelques années après sa naissance. Son père s’est remis en ménage avec une autre femme, mais celle-ci était dure avec lui. Son père, Louis Stéphane Gillot s’est remarié en 1917, Jean avait 12 ans.
Jean Gillot enfant, passait la plupart de son temps dans la famille de son cousin, Maurice, ou il était accueilli et considéré comme un fils et bien aimé.
Sur sa fiche matricule militaire de 1925, il est indiqué comme étudiant ecclésiastique et qu’il a été réformé pour faiblesse anémique et fatigue générale…
Je l’ai rencontré quelques fois, quand j’avais 10-15 ans et ensuite vers 20-25 ans, au cours de repas à Paris chez mes parents et grands-parents Gillot ainsi qu’à Dracy-le-fort et à Chalon-sur-Saône.
Je garde le souvenir d’un homme qui avait de l’humour et faisait rire, aimait bien manger, jouer de l’harmonium, du piano et de l’orgue.
Il me taquinait en me parlant uniquement en latin, langue que j’étudiais à l’époque.
Il reste à Dracy-le-Fort où il a officié pendant 10 ans, un village qui lui plaisait bien, d’autres souvenirs y sont peut-être encore vivants …?
Antoine Gendreau-Gillot
Photo de mariage de mes parents, à Paris,
en septembre 1949, Jean Gillot a 44 ans
Photo prise dans sa soixantaine, c’est l’homme que j’ai connu
et dont j’ai le souvenir entre 1960 et 1974
à Paris, Dracy-le-Fort, et Chalon-sur-Saône.