GERARD Henri

Prêtre

1934 : Naissance le 15 mai à Crèches-sur-Saône

1960 : Ordonné prêtre

1961 : Ecole Ozanam de Mâcon

1963 : Professeur à la Colombière de Chalon

1964 : Professeur au Petit Séminaire de Rimont

1969 : Délégué épiscopal à la Coopération missionnaire

1970 : Membre de l’équipe sacerdotale de Saint-Jean à Chalon, chargé d’un apostolat auprès des migrants

1977 : Année pour étudier la langue arabe

1984 : Chargé du service diocésain des musulmans

1990 : Décède le 25 novembre

Henri est mort dimanche 25 novembre 1990, alors que les chrétiens, dans leurs assemblées, lisaient ce passage de l’Évangile selon saint Matthieu (25, 31-40) : « Chaque fois que vous avez fait du bien à ces petits qui sont mes frères… ». Je tiens à relever cette coïncidence. J’y vois un appel à prendre au sérieux les paroles de Jésus.

« Chaque fois que vous avez fait du bien à ces petits qui sont mes frères ». Avec tous ceux qui croient en l’homme, Henri a beaucoup lutté. Lui, qui aimait Jésus, a voulu voir le visage de Jésus dans le visage de ses frères. Avec des chrétiens qui partageaient ses convictions, il a travaillé et prié.

« J’avais faim, j’avais soif, j’étais nu ». Henri ne s’est pas contenté d’une aide ponctuelle. Il a choisi de vivre pauvrement. Avec d’autres, il a partagé les conditions difficiles d’une cité. Il a voulu surtout s’associer aux efforts de ceux et celles qui luttent pour s’en sortir. Il savait mieux que beaucoup cette vérité : « L’homme ne vit pas seulement de pain ». Il a faim de dignité, de justice et de paix. Il veut être reconnu et aimé.

« J’étais malade ». Henri ne faisait pas de miracles. Mais il était là, au travail et solidaire. Quand il est tombé malade, ceux qui partageaient son service lui ont rendu au centuple son amour.
« J’étais un étranger ». Henri a choisi de se rendre solidaire de frères venus du Portugal, d’Espagne et d’Italie, mais aussi et surtout de frères venus d’Afrique du Nord ou d’Orient. Il en a appris la langue. Il en connaissait les coutumes et la religion…

Henri était prêtre, prêtre ouvrier. Comme ses frères prêtres, il offrait à Dieu la vie des hommes. Il rendait grâce pour les bonheurs retrouvés, il suppliait pour les personnes en détresse, il intercédait pour les pécheurs. Dans sa prière, seul ou avec d’autres, les « damnés de la terre » sont devenus les « bénis de mon Père ». Prêtre, prêtre ouvrier, Henri a voulu, par ses engagements comme par ses paroles, annoncer la Bonne Nouvelle de l’Amour. Il a su dire à ses frères le poids et le prix de la vie humaine. A la suite de Jésus, il a partagé le pain et la coupe, sachant que ce pain et cette coupe nous donnent Jésus lui-même.

Henri est avec Jésus dans la lumière de Dieu. Nous ressentons douloureusement son départ. Mais la vie continue. Henri est avec nous autrement. Ce que notre ami a commencé, nous sommes invités à le poursuivre. La vraie fidélité à ceux qui ont servi consiste à servir. Le monde s’offre à nous. À la suite d’Henri, à la suite de Jésus, il nous revient d’aimer.

Église d’Autun – Georges Auduc

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