Jean Gallo avait une âme de pasteur, à l’image du Bon Pasteur : « Je suis le Bon Pasteur, je connais mes brebis et mes brebis me connaissent. » (Jn 10,14)
Sa bonté, alliée à une grande sensibilité humaine, le faisait communier aux joies, aux souffrances des autres. Il était proche de tous. Il se souciait de tous, apportant, dans les situations délicates, un grand esprit de prudence et de sagesse.

C’était un organisateur. Activités paroissiales, réunions, rencontres, célébrations, tout était prévu avec, toujours, une petite part d’imprévu, parfois de pittoresque. Comment ne pas évoquer ici les voyages, les nombreux voyages qu’il organisait et qui ont enchanté et enrichi le cœur et l’esprit de tant d’enfants, de jeunes, d’adultes, de personnes du troisième âge. Là aussi, tout était bien organisé : l’intendance, le touristique, le spirituel et… l’imprévu.

Dans toutes les paroisses qu’il a desservies, Jean Gallo avait le souci des églises, de leur entretien, de leur propreté, de leur beauté. Il a entrepris la restauration et l’embellissement de la plupart d’entre elles. Il a mis tout son zèle au service de la vie et de l’organisation du secteur Saint Bonnet – La Guiche, apportant au sein de l’équipe pastorale son dynamisme et la profondeur de son cœur de prêtre.

Fidèle pèlerin de Lourdes, animé d’une grande confiance mariale, il conduisait chaque année un groupe de paroissiens qui se joignaient au Pèlerinage diocésain.

Et comment oublier sa cure ? Une sorte d’Arche de Noé ! Il entourait de soins attentifs tout un petit monde animal : poules, canards, lapins, chiens, chats, oiseaux de toutes espèces. Sa cure ! Elle pouvait parfois nous surprendre par son aspect un peu désordonné, mais nous y étions reçus chaleureusement avec le cœur, celui du pasteur et de l’ami. La célébration de ses Noces d’Or sacerdotales, en 1996, fut l’occasion d’une belle et émouvante manifestation d’attachement et de sympathie de la part de ses paroissiens et de ses amis.

Jean Gallo est resté, toute sa vie, profondément attaché à ses racines familiales, à la cité de Paray-le-Monial, à la terre charolaise, à ce secteur de Saint-Bonnet-de-Joux. Depuis 1997, il a vécu à Vérosvres, comme cela lui a été souhaité, « une bonne fausse retraite ». C’est là qu’il achève son chemin parmi nous, sur cette terre qui a vu naître sainte Marguerite-Marie, sur cette terre qui a donné tant de vocations sacerdotales, religieuses et missionnaires.

En faisant mémoire de lui, nous prierons pour que des jeunes de notre temps prennent le relais au service de nos communautés paroissiales.

Eglise d’Autun – Marcel Alexandre