FOLLY Rodolphe

Prêtre

1968 : Né le 18 janvier

2003 : Ordonné prêtre diocésain le 9 août

Vicaire à la paroisse de Cluny Saint-Benoît

Curé des paroisses Saint-Luc et Saint-Marc en Pays montcellien

Je m’appelle Abey Rodolphe Yawo Folly. Je suis le benjamin d’une famille de sept enfants.  Je suis né le 18 janvier 1968 à Adeta dans la préfecture de Kloto au Togo. Le Togo un tout petit pays de la côte ouest africaine située entre le Ghana à l’ouest et le Bénin à l’est. Il compte aujourd’hui 6.000.000 habitants. Officiellement, l’Église catholique du Togo est née le 28 août 1892, jour de la célébration de la première messe en terre togolaise par les missionnaires de la Société du Verbe Divin (SVD) dont le bateau avait jeté l’ancre à Lomé deux jours plus tôt. Aujourd’hui, on estime que les catholiques sont environ deux millions donc un tiers de la population répartis sur sept diocèses : Lome, Atakpame, Sokode, Dapaong, Kara, Aneho et Kpalimé d’où je suis originaire.

Le diocèse de Kpalimé est crée et érigé le 20 juillet 1994. Le premier évêque, Monseigneur Pierre Koffi Seshie est décédé après six ans d’exercice épiscopal. Monseigneur Benoît M. Comlan Alowonou, a été sacré et intronisé le 29 septembre 2001 à Kpalimé comme deuxième évêque du jeune diocèse. La population du diocèse est estimée à 838.190 habitants. Le nombre de baptisés est 400.000. Le diocèse compte actuellement 39 paroisses avec 107 prêtres diocésains.

Ma vocation et cheminement : point de révélation divine ni d’apparition, mais un appel qui se fait jour à travers deux grandes dimensions de l’Eglise famille : liturgie et humaine. Tout a commencé par une rencontre. Le curé de ma paroisse, qui un jour m’invita à intégrer le groupe des servants d’autels. Et voilà ! Le service d’autel et la proximité avec ce prêtre qui passait à la maison ont fait naître en moi le désir d’être prêtre comme lui. Je peux dire aujourd’hui que ce prêtre m’avait donné l’occasion d’une rencontre, une rencontre qui a libéré un désir, qui a provoqué une question : « Seigneur que veux-tu que je fasse ? ». Pour répondre à cette question, il faut du temps, oui du temps. Le désir a fait son chemin. Il m’a conduit dans un premier temps au petit séminaire à l’âge de 12 ans après le primaire, puis au collège ensuite au monastère bénédictin de Dzogbégan où aidé par un accompagnement spirituel j’essayais de donner une réponse à ma question, car la vocation est avant tout la réponse à un appel du Seigneur. Et donc c’est au monastère qu’a eu lieu la rencontre qui va illuminer et préciser mon désir. Je veux être prêtre missionnaire. De mon petit village je pars chez les pères Maristes au Sénégal où je fais mon noviciat (rencontre d’autres cultures et d’autres langues), mes premiers vœux comme religieux et mes études philosophiques. La vie religieuse mariste m’amena au Cameroun où je fais mes études théologiques à l’université catholique de l’Afrique centrale à Yaoundé. Enfin retour à la case de départ c’est-à-dire dans mon diocèse d’origine pour être ordonné prêtre diocésain le 9 août 2003.

Oui il faut du temps, il a fallu du temps. Un temps qui permit des rencontres enrichissantes, un temps qui a été formateur. Et quand je regarde ce parcours je mesure l’action du Seigneur dans ma vie. Cela justifie peut-être ma devise d’ordination : « Tout concours au bien de ceux qui aiment Dieu ». Romains 8,28

Mon ministère : dès mon ordination j’ai été vicaire paroissial et responsable en second de la radio diocésaine : Radio Maria. Après un an, notre père évêque me fait confiance en me nommant comme son secrétaire particulier cumulativement avec la direction de la radio, la direction de l’œuvre pontificale missionnaire, la direction des communications sociales et chargé de l’assurance maladie des prêtres du diocèse. Après un mandant de trois ans je suis arrivé en France à l’invitation de l’évêque de Pontoise. J’y ai passé deux ans. Suite à une nouvelle rencontre, celle avec Monseigneur Benoît Rivière, je suis arrivé dans le diocèse d’Autun-Mâcon-Chalon. Après un an d’insertion dans le diocèse dans la paroisse Saint-Benoît de Cluny, depuis deux ans je suis curé des paroisses Saint-Luc et Saint-Marc en pays montcellien. Je suis un prêtre heureux dans ma vie et dans mon choix. Ma vie est remplie de beaucoup de joies simples et de rencontres enrichissantes. Certes, les joies ne cachent pas les difficultés d’adaptation à la charge curiale, aux nouvelles mentalités, au nouveau mode de vie : la solitude etc. Les clairières accueillantes ont alterné avec les forêts sombres. Oui le prêtre est l’homme du mystère. Il donne toute sa vie à Dieu, tout en demeurant un homme comme les autres. C’est en étant homme, chrétien appelé, pécheur pardonné, que j’essaie de vivre ce ministère (service). Dans ce désir de répondre chaque jour à l’appel de Dieu, je ne suis pas si différent des chrétiens autour de moi et, à la fois, je le suis un peu. J’ai la chance de vivre au quotidien de ce qui me fait vivre en profondeur. Ce qui me motive aujourd’hui, c’est faire que la joie qui vient de Dieu puisse illuminer la vie des hommes et des femmes qui me sont confiés par le pasteur de ce beau et accueillant diocèse. Que Dieu bénisse tous ceux et celles qui par leurs vies, leurs paroles et actions provoquent la rencontre des hommes et des femmes avec le Christ, la rencontre des cœurs, la rencontre des cultures, la rencontre des peuples et la rencontre des civilisations.

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