DURU Gabriel

Prêtre

1923 : Naissance le 7 janvier à Paris

1949 : Ordonné prêtre le 27 mars

1950 : Vicaire à Lugny-lès-Mâcon

1978 : Au comité diocésain du pèlerinage

1994 : Décède le 7 mars

Gabriel Duru a souhaité que l’on ne parle pas directement de lui, mais seulement « par le témoignage de ceux qui ont pu s’approcher de Dieu à travers son ministère ». Je voudrais être fidèle à cette demande. Elle le laisse paraître comme simple serviteur de l’Évangile, entre les mains de Dieu.

Que chacun regarde les traces d’Évangile que Dieu à bien voulu laisser paraître en son ministère au milieu de nous. Il a cru – je le cite – que « d’autres avaient pu voir grandir leur capacité d’amour et se rapprocher de Dieu au contact de ce que Dieu lui-même laissait paraître en lui ».

Son ministère passait par beaucoup de rencontres, de voyages, de pèlerinages, d’aéroports, de téléphone, de lettres, de galeries de musée, d’organisation d’expos : Mathieu, Rouault à Azé…de nombreux déplacements à Paris pour « Foi et Lumière » et d’autres choses qu’il ne cessait d’imaginer…et de réaliser !

Ainsi donc, la foi en l’amour dont Dieu aime le monde à travers ces rencontres, « cela suffit à la vie ». Il le disait et il était « porteur » de cette trace.

Du lycée de Chalon où découvrant la JEC par la rencontre d’un prêtre ardent, le Père Calvet, il entre au séminaire d’Autun (ce fut le début de notre compagnonnage) jusqu’au lit d’hôpital où, ces derniers jours un homme de l’Islam vint lui dire qu’il le regardait comme son « frère » et même son « propre père ». Il y a un fil continu, un besoin fou d’amitié dont Dieu s’est servi pour tisser de multiples rencontres. Le reste est péripéties, évènements, réussites ou échecs au fil de l’histoire, la vie quotidienne de tout le monde. Mais dans ces deux évènements d’origine et de fin, semble se tenir l’essentiel de ce qu’il a cherché : une présence de l’Évangile qui soit à l’heure d’aujourd’hui. Il l’a fait à sa façon et avec ses limites.

Par son origine, il ne venait pas du sérail chrétien, il est toujours resté sensible aux gens des marges de l’Église et quelques-uns ont pu trouver ainsi de quoi commencer un chemin. A travers cette reconnaissance, ceux qui ne sont pas d’Église ont pu dire d’une certaine manière ce qu’Elle est aussi…

À la fin de sa vie, le langage trinitaire dans lequel le Père Duru aimait s’adressait à Dieu, Père, Fils et Esprit, laisse entendre qu’il avait trouvé déjà quelque part son bonheur et qu’il le communiquait.

Ensemble nous rendons grâce pour ces chemins tracés. Nous demandons que le souci des marges ne disparaisse pas de notre Église. Ces chemins-là ne sont pas forcément hors de Dieu. Ils sont aussi des routes qui conduisent à la vie.

Église d’Autun – Georges Dufour

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