DESBORDES François

Prêtre

1914 : Naissance le 5 mai à Dennevy

Etudes au petit séminaire de Rimont et au Grand Séminaire d’Autun

1946 : Ordonné prêtre le 15 juin après une longue épreuve de captivité

1947 : Vicaire à Saint-Pierre de Chalon

1948 : Curé de Clessy et vicaire économe de Chassy

1950 : Curé de Fontaines et vicaire économe de Farges

1953 : Curé de Saint-Jean-des-Vignes et vicaire économe de Crissey

1962 : Curé de Joncy et vicaire économe de Saint-Clément-sur-Guye, Burzy et Saint-Hugues

1989 : Se retire à la Maison Saint-Antoine

1997 : Décède le 13 mai à Autun

Le parcours de François Desbordes a été marqué des circonstances qui contribuèrent à forger en lui un tempérament volontaire et décidé. Lorsqu’au sortir de l’école primaire de Dennevy il exprima son désir d’entrer au séminaire, après deux semaines passées en classe de sixième il alla trouvez le supérieur pour lui dire qu’il voulait entrer en septième, car il n’avait pas encore fait de latin, comme ses camarades. Le Supérieur lui dit alors : « Vous au moins, vous savez ce que vous voulez ». Il avait 12 ans.

Cette même volonté lui permis de surmonter cette longue période de la captivité, durant laquelle il exerça 16 métiers différents, comme il aimait le rappeler. Son idéal ne cessa de se renforcer.

Dans les multiples situations que lui réserva la vie de prisonnier, il eut à cœur de maintenir une vie spirituelle en recréant, avec d’autres séminaristes et des prêtres, un cadre de vie communautaires adapté. Cela se traduisait par un soin tout particulier apporté à la préparation des offices : chants, musique, ornements, le tout avec ingéniosité et avec les moyens du bord.
Cette foi profonde qui le soutint durant sa captivité, il l’avait puisé en famille. D’origine très modeste, il perdit son père à 10 ans. Il avait pour sa mère une profonde admiration : c’est elle qui subvint en partie à ses études au petit et au grand séminaire, en travaillant à faire des ménages.

Il exerça son ministère avec autorité auprès des enfants du catéchisme, comme dans sa prédication. Il fut aussi un pasteur attentif auprès des malades, des personnes seules ou dans l’épreuve. Ses qualités de pasteur, il les déploya plus encore à la paroisse de Joncy où il devait demeurer 27 ans.

Il faisait remarquer avec humour que les étapes de son ministère avaient suivi une progression mathématique : 3, 9, 27. Il mit alors toute son ardeur à rendre les célébrations dominicales joyeuses, festives, rehaussées par le chant et la musique. Autour de lui, une armée d’enfants de chœur bien dressés . Il est vrai qu’il avait exercé à Rimont la responsabilité de cérémoniaire.
Il dota son église d’orgues successifs. Mais ses préoccupations ne se cantonnaient pas dans ce domaine. Il était à l’écoute des orientations du Concile et aimait échanger sur des sujets de théologie.

Le même souci des malades, des personnes dans l’épreuve, lui faisait faire de nombreuses visites. Sous un abord apparemment un peu raide et distant, parfois bourru, il était profondément bon et cachait un cœur très sensible.

Retiré à la Maison Saint-Antoine, il ne perdit pas pour autant le contact avec tant d’amitiés nouées au cours de son ministère. Il notait dans son calendrier liturgique toutes les fêtes d’anniversaires à souhaiter, c’était toujours lui qui faisait le premier la démarche ; François Desbordes est maintenant en présence de Celui qui a comblé sa jeunesse, qui l’a soutenu dans les étapes de sa vocation et que lui-même a servi avec rigueur, mais surtout avec amour.

Eglise d’Autun – Michel Bosser

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