Près de 40 ans de sa vie ont été consacrés à la formation des prêtres, dont 20 ans à Autun. C’est dire que, pour notre diocèse, plus de la moitié des prêtres actuellement en fonction ont bénéficié plus ou moins de son enseignement, des ses conseils, de l’exemple de sa vie, sans parler de ceux qui se sont orientés vers des Ordres religieux, ni de ceux, déjà nombreux, qui l’ont précédé dans la Maison du Père. Aucun de tous ceux-là ne peut oublier la chaleur amicale et la patience inlassable de son accueil, l’exigence et la justesse de sa direction spirituelle, éducatrice de liberté et de responsabilité, la conscience et la clarté de son enseignement, la vigueur joyeuse et la tendresse de sa foi. Personne, même bien après l’ordination, n’est venu solliciter de lui une aide, un conseil, sans s’être senti accueilli, compris, et sans repartir éclairé et réconforté. Et, sans aucun doute, les religieuses de Chaufailles pourraient lui rendre le même témoignage.

« Vivre, pour moi, c’est le Christ », avait-il inscrit sur son image d’ordination : c’est bien de cette passion du Christ à annoncer, à faire grandir en tous ceux qui lui étaient confiés, que toute sa vie a tiré sa fécondité. « Mission terminée », disait-il peu avant sa mort ; comment la réponse du Seigneur ne serait-elle pas : « C’est bien serviteur bon et fidèle, entre dans la joie de ton Maître » ?

Église d’Autun – Un de ses anciens élèves