1920 : Naissance le 24 mars à Bourbon-Lancy
1945 : Ordonné prêtre le 11 mars
1945 : Vicaire à Saint-Charles du Creusot
1946 : Vicaire à Saint-Pierre de Chalon
1947 : Curé de Change et Paris-L’Hôpital
1953 : Vicaire économe d’Epertully
1965 : Vicaire de Dezize, Cheilly et Sampigny
1967 : En congé d’études à Rome
1979 : Chargé de l’hospice municipal d’Autun
1990 : Se retire du ministère
2009 : Décéde le 27 octobre à Autun
L’arrivée de Mgr Le Bourgeois sur le siège épiscopal d’Autun lui ouvrit le chemin d’études romaines à l’institut pontifical d’archéologie chrétienne, dirigé par Mgr Saxer, grand spécialiste des cultes de Marie-Madeleine et Lazare. C’est là qu’il présenta un mémoire de licence consacré au sacramentaire de Marmoutier, gloire de la Bibliothèque municipale d’Autun, mémoire publié par la Société Eduenne, dans ses Mémoires, en 1970. Et le mémoire devint thèse de doctorat soutenue en 1977.
S’étant imposé comme l’un des meilleurs spécialistes de la liturgie du haut Moyen Age, l’abbé Décréaux revint à Autun où sa tâche d’aumônier-adjoint de l’hôpital se conjugua avec la poursuite de son activité savante. Celle-ci trouva tout naturellement sa place au sein de la Société Eduenne des Lettres, Sciences et Arts pour laquelle il livra de nombreux articles et donna plusieurs conférences. L’hommage qui lui sera rendu au sein de cette compagnie en dira le détail. Evoquons simplement quatre sujets où il faisait autorité : le culte de Saint-Nazaire, celui de Saint-Lazare, les premiers évêques de la cité éduenne et la fameuse inscription de Pectorios.
Sollicité par de nombreuses associations (Cercle Eumène, Cercle Civique Autunois, Association Foi et Culture, Rotary-Club, Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon, Académie du Morvan, etc.), il a donné de nombreuses contributions à différents périodiques et catalogues. Son talent d’exposition, en termes accessibles, de ses vastes connaissances soulignait son affabilité, son ouverture aux autres quels qu’ils soient, sa proximité de tous et sa très grande sensibilité. Avec lui s’éteint malheureusement une lignée de savants ecclésiastiques qui, de Pierre de St-Julien au XVIe siècle, en passant par Edme Thomas au XVIIe, le chanoine Gagnarre au XVIIIe, nos seigneurs Devoucoux et Landriot, le cardinal Pitra au XIXe, l’abbé Bertholet au milieu du XXe, aboutit à la fin de celui-ci aux chanoines Grivot et Marillier.
Son œuvre dit leur contribution essentielle à l’identité de celle que l’antienne de la fête de Saint-Lazare nommait naguère Aedua Christi Civitas, cité éduenne cité du Christ, Autun.
Eglise d’Autun – André Strasberg, secrétaire perpétuel de la Société Eduenne