DEAL François

Prêtre

1904 : Naissance le 21 octobre à Tancon

1929 : Ordonné prêtre le 25 mai

1929 : Vicaire à La Clayette

1938 : Curé de Colombier-en-Brionnais

1948 : Curé de Montcenis

1950 : Curé de Chaufailles

1966 : Curé de Maltat

1986 : Se retire à Coublanc

1995 : Décède le 4 janvier

François Déal, fut un véritable Brionnais. Né à Tancon le 21 octobre 1904, il passa la plus grande partie de sa vie en Brionnais ; il revient ici au jour de sa mort, au jour de cette « deuxième naissance » plus merveilleuse que la première.

Neuf ans vicaire à La Clayette, dix ans curé de Colombier-en-Brionnais, deux ans curé de Montcenis, seize ans curé de Chauffailles, vingt ans curé de Maltat, puis retiré à Saint-Maurice depuis 1986 : tel fut l’itinéraire du Père Déal. Je garde de lui le souvenir d’un homme très agréable et très fin.

Sa silhouette distinguée, élancée, était restée fine malgré l’âge. Son esprit également était plein de finesse : il aimait l’humour et même la taquinerie. Son accueil était toujours chaleureux et sa conversation toujours agréable. Il avait cette trop rare qualité : jamais il ne disait de mal de quelqu’un. Il préférait le silence aux paroles malveillantes et méchantes. Voilà bien des traits de caractère qui le rendaient sympathique à tous, spécialement aux enfants. Il aimait les enfants et lui-même, à bien des égards, était resté un enfant.

Cet homme agréable et fin, l’Eglise l’a choisi pour être le prêtre de Jésus-Christ, pour célébrer, dans l’Eucharistie, la Pâque sans cesse renouvelée du Seigneur Jésus. Je le disais tout à l’heure : le prêtre est l’homme, le chrétien à qui il est donné et demandé de célébrer l’Eucharistie.

Disant cela, je ne pense pas seulement aux temps de la célébration liturgique. Je pense que le ministère du prêtre consiste, pour l’essentiel, à faire de toute vie humaine une Eucharistie : une action de grâce rendue au Père en son Fils Jésus, une authentique rencontre de l’homme avec Dieu.

Le prêtre doit donner à ceux qui lui sont confiés le goût de l’Eucharistie, le goût et le désir de Dieu. Pour cela, la démarche peut être longue….. Il faut sans cesse traverser les déserts arides du doute, de l’indifférence, de l’enfermement sur soi, du péché. Mais au terme de ce cheminement, surgit la joie d’une rencontre insoupçonnée. « Dieu était avec moi et je ne le savais pas. Dieu était avec moi et voilà qu’il me donne un signe de cette présence : l’Eucharistie ». Le prêtre doit accompagner chacun, chacune dans sa marche vers Dieu, lui faisant désirer cette rencontre, lui transmettant ce goût de Dieu que lui-même puise et satisfait dans la célébration de la messe.

Mais la messe dite, la vie reprend-elle ses droits ? Sans aucun doute, mais une vie transfigurée par la rencontre de Dieu, une vie où la joie n’est pas absente : une joie puisée dans l’élan de la générosité, le service de l’autre, le souci du pauvre et de l’exclu, une joie puisée dans le Cœur même de Dieu… Voilà ce que fit le Père Déal, à la façon qui était la sienne. Et maintenant nous le confions à la bonté de ce Dieu qu’il a servi et aimé. Que commence maintenant pour lui la grande liturgie céleste, la messe éternelle : voilà pour lui la rencontre avec Dieu… dans la clarté, la rencontre de tous les frères… dans la limpidité.

Eglise d’Autun – Père Emile Duhesme

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