DE BOISSIEU Bruno

Prêtre

1943 : Né à Mâcon

Ecole Ozanam et le Petit Séminaire de Rimont

1968 : En mai, stagiaire en paroisse

1971 : Ordonné prêtre à Chaintré

1993 : Mission ouvrière Saints-Pierre-et-Paul

2011 : Secteur paroissial dans la proche banlieue (Quint-Fonsegrives) à 8 km de Toulouse

Né à Mâcon en 1943, 6e enfant sur 14, j’ai grandi dans une famille chrétienne en milieu viticole et j’ai appris la vie communautaire par ma famille et la vie en pension (école Ozanam et le petit séminaire de Rimont). Le témoignage des prêtres-professeurs m’a conforté dans ma vocation. Nous étions six séminaristes du diocèse du même cours au grand séminaire à Autun puis à St-Irénée, Francheville.

Mai 68 nous a épargné car nous étions stagiaires en paroisse, donc loin des débats d’étudiants.

Ordonné prêtre en 1971 à Chaintré  par Mgr Louis Boffet, alors auxiliaire de Lyon, j’ai ensuite exercé le ministère paroissial au sein d’équipes de prêtres diocésains. Nous avons eu la chance de découvrir progressivement le ministère par une vie d’équipe entre séminaristes, insérés dans les équipes paroissiales à Montceau-les-Mines. C’étaient les premières années diaconales où alternaient étude et pastorale. J’ai découvert aussi le monde ouvrier avec ses luttes et les amitiés de nombreuses familles. Je suis resté 19 ans dans la communauté urbaine Montceau-Le Creusot et Montchanin, puis trois ans à la ZUP de Chalon.

En 1993, après un temps de « flottement », j’ai rejoint la Mission ouvrière Saints-Pierre-et-Paul, fondée par Jacques Loew au début de l’histoire des prêtres ouvriers. Je voulais vivre une vie d’équipe plus forte pour mon équilibre. A l’entrée, pas de noviciat, mais une plongée dans la vie ouvrière par le travail : deux ans comme agent d’entretien dans une maison de retraite à Noisy-le-Sec (93). J’ai compris ce que voulait dire la condition ouvrière quand vous devez obéir à votre contremaître ou votre patron sans être considéré ni entendu. Je ne connaissais pas ces relations conflictuelles dans l’Église. J’ai pris alors une année sabbatique à l’école de la foi de Fribourg où nous avions une équipe MOPP en formation. J’ai repris ensuite le ministère paroissial avec des confrères de la MOPP dans le 93, en particulier à Montfermeil pendant neuf ans : nous étions deux équipes, l’une au travail habitant la cité des Bosquets, l’autre en paroisse. C’est l’époque où se sont mis en place des équipes d’animation pastorales. Il y avait un catéchuménat important avec des gens de toute origine.

En 2007, faute de relève la MOPP a quitté la Seine-St-Denis et j’ai rejoint l’équipe de Toulouse avec un autre confrère : nous étions cinq en deux équipes, l’une en paroisse, l’autre en cité HLM. Puis en 2011, avec la diminution de nos forces et de nos effectifs, l’évêque nous a confié un secteur paroissial dans la proche banlieue (Quint-Fonsegrives), à huit kilomètres de Toulouse. C’est un autre milieu (cadre et ingénieurs) où les laïcs sont de plus en plus responsables et où on communique beaucoup par internet. Mais rien ne vaut les moments de convivialité que nous vivons dans les familles et dans les fêtes ou les associations.

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