CUREAU Maurice

Prêtre

1912 : Naissance le 18 septembre à Jouvençon

1939 : Ordonné prêtre le 23 décembre

1939 : Vicaire intérimaire à la cathédrale

1940 : Vicaire à Saint-Pierre de Mâcon

1943 : Aumônier du collège moderne de filles

1944 : Vicaire à Beaurepaire

1945 : Curé de Sens-sur-Seille et vicaire économe de Bosjean

1963 : Curé de Marmagne et vicaire économe de Saint-Symphorien-de-Marmagne

1982 : Prêtre auxiliaire résidant à Broye

1992 : Se retire à la Maison Saint-Antoine

1996 : Décède le 27 avril

Ma vocation, mon désir d’être prêtre datent de longtemps. J’avais douze ans quand, au cours d’une mission prêchée dans ma petite paroisse de Jouvençon, en Bresse, le Père Henry, chapelain de Paray-le-Monial, posa aux enfants du catéchisme cette question : « Est-ce que parmi vous il y en a qui veulent sauver des âmes ? » Timidement je levais le doigt. Bien sûr mon curé et ma mère voulurent en savoir davantage. Comme je persistais dans mon désir, je rentrais au Petit Séminaire de Rimont…

A Sens-sur-Seille pendant 18 ans, je ne me suis pas ennuyé. Tout en accomplissant le ministère traditionnel, je me suis beaucoup occupé des jeunes.
C’était la belle époque de la Jeunesse Agricole Chrétienne. On faisait aussi avec les jeunes du théâtre et de longs voyages… Puis ce furent Marmagne et Saint-Symphorien…

Je me suis beaucoup dépensé, je n’ai pas toujours réussi. J’ai beaucoup visité mes paroissiens. Je connais tous les chemins, les hameaux. Partout j’ai été bien accueilli…

Après 50 années de ministère paroissial, j’ai le regret de n’avoir pas toujours été à la hauteur de ma tâche, d’avoir parfois manqué de confiance en Dieu et en moi-même ; le regret aussi de n’avoir pas suffisamment pris le temps de me recycler au cours de ces 50 années qui ont vu tant de changements dans l’Église et le monde. Pourtant c’est la joie et la reconnaissance qui l’emportent. Joie d’avoir accompli un si beau « métier », d’avoir approché tant de gens dans le secret de leur conscience pour les éclairer, les réconforter et leur apporter le pardon de Dieu.
Reconnaissance aussi à Dieu qui m’a appelé et m’a donné la force d’avancer toujours malgré les échecs et les difficultés.

Reconnaissance aussi à mes paroissiens : ils ont toujours, ici ou ailleurs, reconnu mon sacerdoce, mon rôle de prêtre au milieu d’eux, malgré mes défauts et mes insuffisances. »

Église d’Autun – Maurice Cureau, lors de son jubilé en 1989

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