Il était très proche des enfants, des petits, des plus démunis. Être à leur service était sa priorité. Pour eux, il était sans cesse disponible, prêt à rencontrer, à écouter, à dépanner. Il ne pouvait pas dire non quand l’un ou l’autre avait besoin de lui.

Je peux dire aussi que dans nos rencontres de prêtres, nous avons apprécié son esprit ouvert et fraternel. Je sais également comme sa famille l’aimait.

Il avait des passions, liées à des dons, des compétences.

Il aimait la musique et était musicien, comme beaucoup dans sa famille. Il mettait ses talents d’organiste au service de la liturgie. A d’autres moments, l’orgue et le piano lui permettaient d’exprimer sa joie et de se détendre.

L’ordinateur n’avait pas de secrets pour lui, du moins à mes yeux de néophyte. Il s’en servait beaucoup pour le travail ; on y trouvait en particulier tous les renseignements concernant le catéchisme. Mais son ordinateur n’était pas que « sérieux » : bien des enfants et des jeunes peuvent nous dire que c’est aussi un jeu passionnant.

De temps en temps, par les nuits clairs ou lorsqu’un événement insolite était annoncé dans la galaxie, il chargeait son télescope dans la voiture, car il se passionnait pour l’astronomie. Est-ce pour cela qu’il avait parfois l’air ailleurs ?

Je me garderai bien d’oublier sa légendaire crêperie ambulante, toujours remplie d’un petit monde ravi d’aller se promener et de déguster.

Tout cette manière d’être et d’agir exprimait sa joie de vivre, simple et disponible.

Église d’Autun – Bernard Pillot