COTTIN Jean-Louis

Prêtre

1938 : Né le 6 janvier à La Rochette (Seine-et-Marne)

Etudes au lycée de Meaux

1965 : 1er octobre, entre au grand séminaire d’Autun

1970 : Ordonné prêtre le 28 juin à Matour

1970 : Vicaire à Saint-Eugène du Creusot

1975 : Aumônier militaire

1977 : En juin, prêtre au secteur de Matour, chargé de Dompierre-les-Ormes La Chapelle-du-Mont-de-France Montagny-sur-Grosne, Trivy

1984 : Diocèse de Meaux chargé de la paroisse de Bray-sur-Seine

1985 : Curé de Sainte-Marguerite à Paray-le-Monial

1987 : Curé de Neuvy-Grandchamp, Curdin, La Chapelle-au-Mans

1992 : Service  du diocèse aux Armées

2007 : Curé d’Ameugny

Paroisse Saint-Augustin en Nord Clunysois

2013 : Autorisé à prendre sa retraite

2015 : Décède le 23 septembre

Décès du Père Jean-Louis Cottin

Le Père Jean-Louis Cottin s’est endormi dans la paix du Seigneur le 23 septembre 2015 dans sa 78e année et la 46e année de son sacerdoce. Les obsèques ont eu lieu le lundi 28 septembre 2015 à 15 heures en l’église de Montchanin suivi de l’inhumation au cimetière de Digoin.

Nécrologie de Jean-Louis Cottin par André Guimet

Les deux textes de la Parole de Dieu ont été choisis par lui :
– La Vocation de Jérémie (1,4-8)
– la prédication inaugurale de Jésus (Lc 4, 16-20).
Ce qui fait qu’il nous parle de manière ajustée de sa propre vie. Cela dit bien l’orientation précise de sa vie. Servir le Christ, servir Dieu comme prêtre. Le faire dans l’humilité et en même temps dans l’assurance d’avoir été choisi. « Avant de te former au ventre maternel, je t’ai connu », dit le Seigneur, en appelant Jérémie. Et Jérémie, de répondre qu’il est un « enfant ».
J’espère ne choquer personne mais il y avait chez Jean-Louis un côté enfantin, une grande timidité ou plutôt une pudeur comme l’a dit le père Frédéric Dumas ou encore comme l’a dit un paroissien d’Ameugny : le père Cottin était simple et bon. Il était simplement bon !
Jean-Louis avait une âme d’enfant et il refusait qu’elle soit mise en danger. La vocation de Jérémie lui convient bien.
C’est un homme qui a servi la Parole en ne causant pas trop, en ne bavardant jamais. Il fallait aller à l’essentiel. Ses homélies étaient toujours très courtes. C’est pourquoi, la reprise de la prédication inaugurale de Jésus lui convient bien également.
On entend les versets d’Isaïe lus par Jésus: « être envoyé porter la bonne nouvelle aux pauvres… rendre la liberté aux opprimés. »
Jean-Louis n’a pas pris la suite du texte. Ce qui compte, c’est que nous soyons au service de cette bonne nouvelle avec son côté abrupt, libérateur, et il voulait une Église à cette image.
En effet, ordonné en 1970, juste après le Concile, il s’est réjoui d’une Église plus proche des gens et en particulier plus proche des petits. Il a aimé cette proximité, ce service dans son ministère: auprès des militaires du contingent, puis avec tout le personnel, quel que soit le grade de son interlocuteur, dans les quinze années passées au diocèse aux Armées.
Il a aimé le quartier sud de Sainte Marguerite Marie à Paray-le-Monial, plus que la Basilique du Sacré-Cœur qui contenait trop de monde, trop de gens importants.
C’est là que je l’ai le plus connu et j’ai appris à son école l’attention à la visite des petites gens. Je l’ai retrouvé un peu avant 2007, lorsqu’il a demandé à revenir dans le diocèse. Jean-Louis a toujours été fidèle à l’évêque d’Autun, que ce soit Mgr Raymond Séguy ou Mgr Benoît Rivière. Il rendait compte chaque année de ce qu’il vivait et il a apprécié d’être nommé curé de la petite paroisse de Saint Augustin en Nord Clunysois et en résidence à Ameugny. Il aimait ce lieu calme, rendu vivant par la belle participation des laïcs qu’il appréciait et encourageait et vous êtes nombreux à être venus de cette paroisse aujourd’hui.
Il aimait la présence priante des frères de Taizé (je salue la présence des deux frères ici cet après-midi). Il aimait aller prier à l’église de la Réconciliation ou chez les Sœurs d’Ameugny.
La maladie l’a rejoint à Ameugny. Il a partagé ses craintes. La maladie a obscurci sa retraite comme l’a signalé le père Christophe Lagrange, jeune curé de Montchanin. Mais il était très discret sur son vécu le plus personnel, sur cette vie intérieure. Par contre, ses amis les plus proches peuvent en témoigner car une de ses grandes forces était la fidélité en amitié. À l’occasion de notre rassemblement autour de lui, je propose que nous nous interrogions tous sur notre capacité à écouter les gens qui ne font pas de bruit pour pouvoir mieux les accompagner.

André Guimet

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