CHEVAUX André

Diacre

Ce qui traduit le mieux, semble-t-il, la personnalité de notre ami André Chevaux, c’est son sens de Dieu et son sens de l’homme. Entre les réalités d’ordre spirituel et les problèmes de vie auxquels tout homme est confronté, une seule passion : servir. La foi a été pour lui source de sa générosité de cœur. Après une période difficile pour un choix de vie, il a opté pour l’enseignement et l’éducation.

La Maîtrise d’Autun sous la direction du chanoine Grivot lui a permis de faire ses premières armes. Avec l’appui de son épouse Simone, avant les contrats scolaires avec l’Etat, il a dû affronter des conditions précaires et difficiles, le choix des enseignants étant dicté par une véritable vocation. Peu à peu la famille s’agrandit. C’est alors que lui est confiée la direction de l’école Saint-Valérien de Tournus.

Les bâtiments sortent à peine de terre sous l’impulsion du père Petit, le curé de l’abbatiale, un homme énergique qui sera responsable du Prado. Les tâches, si prenantes qu’elles soient, ne l’empêchent pas de répondre à de multiples activités au plan pastoral et dans les mouvements caritatifs. Il fallait aussi apporter toute l’attention à sa nombreuse famille. Neuf enfants bénéficieront d’une ambiance familiale chaleureuse.

Tout en répondant aux multiples sollicitations professionnelles auprès de ses collègues enseignants, auprès des élèves et de leurs parents, il demeure intérieurement assoiffé de donner encore davantage à Dieu. C’est ce qui le décide avant l’heure de la retraite à se mettre au service du diocèse. Il reçoit l’Ordre du diaconat des mains de Monseigneur Gaidon et s’engage pleinement au service du diocèse et en particulier au service de la paroisse Saint-Philibert de Tournus, ceci en plein accord avec sa famille et la collaboration discrète mais efficace de son épouse Simone.

Le mot « service » trouve alors sa pleine signification : la prière du bréviaire soutient son activité dans le domaine pastoral et social. Son sens pédagogique trouve alors toute son expression dans la catéchèse et les nombreuses réunions de préparation au baptême, au mariage, sans oublier l’aide sociale au service des plus démunis.

Il n’a pas pour autant rompu avec les collègues de l’enseignement, et avec l’appui de M. Lamalle, directeur diocésain de l’époque, il fonde l’AREC, Association de Retraités de l’Enseignement Catholique. Voyages d’agrément soigneusement préparés, réunions spirituelles sous forme de récollections, toujours le même souci : servir Dieu et l’homme.

L’épreuve personnelle de la maladie ne l’a pas épargné. Avec courage il accueille la Croix et manifeste toujours la même énergie jusqu’à l’épreuve finale. Dans le face à face qui est le sien désormais avec Dieu qu’il a cherché à aimer de tout son être, les paroles du psaume 15 qu’il a si souvent méditées prennent tout leur sens : « Garde-moi, mon Dieu, j’ai fait de toi mon refuge. Mon cœur exulte, mon âme est en fête. Ma chair elle-même repose en confiance. Tu m’apprends le chemin de la vie. Devant ta face, débordement de joie, à ta droite, éternité de délices ».

Eglise d’Autun – Michel Bosser

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