CHEVALIER Jean-Claude

Prêtre

1914 : Naissance le 27 novembre à Mussy-sous-Dun

Etudes secondaires au Petit Séminaire Saint-Hugues puis au Grand Séminaire d’Autun

1940 : Ordonné prêtre le 1er février à Autun

1941 : Vicaire et aumônier des collèges de Charolles

1943 : Curé d’Ecuelles, Palleau, Saint-Martin-en-Gatinois

1958 : Curé de Torpes, Montjay, Bouhans

1963 : Vicaire de Flacé

1964 : Curé de Sennecé-lès-Mâcon

1965 : Curé de Bantanges, Rancy, Jouvençon

1966 : Curé du Fay, Montagny

1970 : Curé de Colombier-en-Brionnais, Châtenay-sous-Dun, Ouroux-sous-le-Bois-Sainte-Marie

1985 : Se retire à Saint-Germain-en-Montagne

1998 : Prend sa retraite à Autun

2001 : Décède le 22 juin à Autun

Ses soixante années de sacerdoce l’ont amené à exercer son ministère en des lieux très divers, où il s’est dévoué sans compter. Nous n’avons guère de détails sur son activité sacerdotale. La famille de Jean-Claude se souvient simplement qu’à Ecuelles où il était en 1943, il avait accueilli nombre de réfugiés. Les circonstances lui ont imposé de fréquentes mutations, au point qu’il se sentait quelque peu incompris et même rejeté.

Jean-Claude avait des convictions, justes en leur principe mais parfois contestables dans leur mise en œuvre. Il a souffert de la déchristianisation de nos paroisses, de la raréfaction du nombre des prêtres. Il pensait que la réponse consistait à multiplier les célébrations, malgré les conseils de ses confrères. Car, fort de ses convictions, Jean-Claude était très indépendant. Il a eu du mal à prendre sa retraite en notre Maison Saint-Antoine et, en fait, il n’a jamais renoncé à toute activité ministérielle, que ce soit dans la maison ou à l’extérieur… C’était un actif : musicien, organiste, bricoleur : il avait construit des locaux paroissiaux et apporté son concours aux religieuses de Mazille et du Val St-Benoît. Il aimait jardiner… Il fallait parfois contenir son ardeur à garnir la maison d’affichettes aux lignes multicolores ou à planter des légumes dans les parterres. Et sa grande surdité ne facilitait pas les explications … Mais on l’aimait bien comme il était, sachant que nous avons tous nos petits travers. Tout cela ne doit pas nous faire oublier ce qui reste invisible à nos regards humains. Dieu regarde le cœur ! La vie de Jean-Claude, sa réponse généreuse à l’appel du Seigneur, ses difficultés offertes, sa fidélité à la prière… à travers tout cela nous pressentons un grand amour de Dieu et des hommes…

Eglise d’Autun – Gérard Dufour

«Il serait bon de souligner qu’en Juin 1944, il a accueilli à la cure d’Ecuelles un orphelinat d’une cinquantaine de filles de 7 à 13 ans, avec les religieuses qui s’en occupaient. Il y avait trois fillettes juives que les sœurs cachaient au milieu des autres. Elles sont reparties dans leur orphelinat de Versailles après la Libération. »

Jean Carimentran

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