CHAPEY Fernand

Prêtre

1912 : Année de sa naissance

Prêtre sulpicien
Professeur de philosophie

1993 : Décéde

Le frère qui vient de nous quitter était prêtre et sulpicien, toujours préoccupé par cette responsabilité redoutable de la formation des jeunes en vue du sacerdoce.

Le sérieux de la formation intellectuelle et spirituelle de ceux qui sont appelés à devenir prêtres était pour lui une question que jamais il n’a cessé de se poser dans toutes les formes d’activité qu’il a déployées comme professeur et comme pasteur. Car ce professeur de philosophie était d’abord un passionné de l’Evangile, d’une exigence intransigeante là où s’impose à notre conscience le sérieux du témoignage que l’Eglise doit rendre à Jésus Christ.

Ce philosophe était convaincu que c’était pour lui une exigence absolue d’être effectivement engagé dans l’action pour lutter contre tout ce qui est injuste et inhumain. Son engagement au service de l’A.C.A.T. était pour lui d’abord une question d’humanité. Mais c’est sa foi chrétienne qui lui imposait l’intransigeance là où il s’agit du respect absolu que tout homme doit vivre envers les autres hommes.

Le Père Chapey, qui était d’une droiture absolue dans les convictions de sa foi catholique, avait un sens aussi exigeant qu’avisé de la nécessité pour nous tous chrétiens de confessions différentes, de travailler ensemble au service de l’unique témoignage que nous devons donner à l’Evangile du Christ, dans la vérité de l’action.

C’est dans le même esprit que Fernand Chapey a tellement travaillé à la traduction et à la diffusion de l’œuvre de Paul Tillich, qui représentait pour lui l’effort d’un chrétien très attentif aux caractères les plus profonds et à l’esprit de la culture qui marque aujourd’hui notre monde, de manière à pouvoir parler de Jésus Christ aux hommes de notre temps. Ici encore il était guidé par sa volonté d’annoncer aux hommes l’Evangile dans son « impérissable nouveauté », cher-chant à donner, dans une parfaite fidélité à l’Eglise, le témoignage de l’unité avec nos frères des autres confessions chrétiennes.

Nous ne pouvons pas oublier que sa volonté de « rendre compte de l’espérance qui est en nous » (1 P 3,15) lui a donné l’énergie de prolonger jusqu’au bout de ses forces son enseignement à la Faculté de philosophie de l’Institut catholique de Lyon. Il y était allé, cette année même, quatre fois, pour donner son cours à cet auditoire nombreux de personnes âgées qu’il voulait aider à vivre et qui comptaient sur lui.

« Je sais, moi, que mon libérateur est vivant… Moi-même je verrai Dieu. Et quand mes yeux le regarderont, il ne se détournera pas ».

Eglise d’Autun – Père Henri Faure

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