CADILHAC Charles

Prêtre

1913 : Naissance le 31 octobre à Montceau-les-Mines

1937 : Ordonné prêtre le 9 août

Poursuit des études à Rome et à Lille

1939 : Vicaire à Notre-Dame à Autun

1944 : Vicaire suppléant à Sainte-Marguerite-Marie à Paray-le-Monial

1947 : Chapelain épiscopal

1948 : Supérieur de l’Institution St-Lazare à Autun

Chanoine honoraire

1958 : Supérieur du Petit Séminaire Saint-Hugues à Semur

1966 : Vicaire épiscopal chargé des communautés religieuses

1982 : Aumônier des Sœurs de Saint-Joseph de Cluny

1997 : Décède le 1er juillet à Mâcon

Il y a une dizaine de jours, le dimanche 22 juin, bon nombre d’entre nous étaient réunis pour célébrer, avec Charles, l’action de grâces pour 60 ans de ministère de prêtre. Il accompagnait André Despierres qui fêtait ses 50 ans de ministère, d’ailleurs il s’effaçait pour lui laisser la première place. Alors qu’il vient de vivre son « passage » vers le Père, il nous invite à continuer cette action de grâces dans une célébration pour laquelle il nous demande d’insister sur « la joie de l’autre vie ».

Il a laissé quelques notes pour nous aider à relire sa vie. Il insiste d’abord sur l’importance de la vie familiale, le témoignage de la foi des parents, les six frères et sœurs et l’origine méridionale de la famille.

Parlant de ses études et de sa jeunesse il est vrai sur ces années, signalant les réussites sans s’en vanter et les ombres sans les cacher. Il dit les joies de sa formation à Dijon, puis à Rome, ainsi qu’au cours de son année à Lille à l’Ecole des missionnaires du Travail, et l’excellent sou-venir d’une vie détendu lors de ses années militaires.

Il a soigneusement gardé la précieuse lettre dans laquelle il annonce à son père son intention de devenir prêtre. Il parle de son ordination à Notre-Dame de Montceau le jour de la fête du curé d’Ars en 1937.

Son ministère à Notre-Dame d’Autun – coupé par la guerre – l’a marqué et il signale déjà l’un des fils conducteurs et la grande joie de la vie de prêtre : l’accompagnement spirituel, fait de délicate compréhension. Il marchait au pas de chacun, poussant les uns et les autres à aller toujours plus loin dans la fidélité à l’évangile, pour découvrir la tendresse de Dieu. Liés à l’accompagnement spirituel, le service du sacrement de la réconciliation, dont quelqu’un me disait hier : « il savait en faire une fête à laquelle on était heureux de se rendre ».
Dans le même temps nait une vocation religieuse – il prend des contacts avec les moines de La Pierre-qui-Vire et de Cîteaux – vocation, semble-t-il, peu encouragée par l’évêque de l’époque ! C’est alors qu’il décide de se lier aux « Prêtres du cœur de Jésus » auxquels il est resté fidèles, et qui ont marqué toute sa vie.

Il est heureux de son ministère à Sainte-Marguerite-Marie à Paray. Y compris pendant l’arrêt forcé au sanatorium : « joie d’un apostolat de témoignage, moments de silence et de vie intérieure profonde », écrit-il. Et voilà bien l’autre fil conducteur de sa vie.

Ses années de responsabilité comme supérieur à Saint-Lazare d’Autun puis au Petit Séminaire de Semur ont marqué ceux qui l’ont approché, mais il semble les avoir vécues difficilement.
Il a enfin – j’ai envie de dire : surtout – donné toute sa mesure dans ses responsabilités auprès des religieuses, au plan diocésain et bien au-delà, à l’époque où les congrégations vivaient leurs réajustements suite au Concile Vatican II, et dans une fidélité sans relâche et jusqu’au bout auprès des sœurs de Saint-Joseph, à Cluny.

Voilà quelques points que chacun saura compléter pour nourrir l’action de grâces de l’Eglise à cause de la fidélité à Dieu et aux hommes de Charles Cadilhac, à cause de la fidélité de Dieu aux hommes à travers lui.

Eglise d’Autun – Gérard Godot

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