BUSSY Jean

Prêtre

1915 : Naissance le 15 mars à Baudemont

1942 : Ordonné prêtre le 5 juillet à Charolles

1942 : Vicaire à La Clayette

1945 : Curé de St-Symphorien-des-Bois et vicaire économe d’Amanzé

1951 : Chargé de St-Germain-en-Brionnais

1957 : Chargé de Curbigny

1959 : Curé de Curbigny et vicaire à La Clayette

1977 : Se retire à la maison Saint-Antoine à Autun

1995 : Décède le 28 janvier

Jean Bussy est né à Beaudemont le 15 mars 1915 dans une famille ouvrière. Très jeune, il s’est senti attiré vers le sacerdoce, vocation que ses parents n’ont jamais orientée ni contrariée. Un appel qui ne lui a jamais fait problème et qu’il considérait comme une grâce du Seigneur.

Ordonné prêtre le 5 juillet 1942 à Charolles avec Mgr Jean Hermil, il était nommé vicaire à La Clayette. Sa souplesse lui permit de profiter de la richesse de son curé qui était un novateur et qui l’a fortement marqué. En 1945, il devenait curé de St-Symphorien-des-Bois avec la charge d’Amanzé, puis de St-Germain-en-Brionnais en 1951 et de Curbigny en 1957.

Le Père Bussy n’aimait pas vivre seul. Pour le service de la cure, il sut s’entourer de personnes remarquables : M.-Louise Maillet, Mme Gabriel, qui l’ont beaucoup aidé dans son ministère par leur accueil et leur sainteté. A Curbigny, un jeune foyer l’aida à continuer un ministère devenu de plus en plus lourd à cause de sa santé chancelante.
Dans ses paroisses, le Père Bussy s’est fait le prêtre de tout le monde, visitant à pied ou à bicyclette tous les habitants, avec une prédilection pour les familles les plus pauvres ou en difficulté, un souci spécial des malades et des personnes âgées.

Il savait aussi l’importance des “patros” qu’il organisait chaque jeudi et qu’il agrémentait d’histoires à épisodes que, cinquante ans après, ses auditeurs n’ont pas oubliées. Prêtre fin et lettré, il aimait les vieux manuscrits, l’histoire du Brionnais.

Le Père Bussy avait été formé dans l’esprit de l’Action Catholique : la JAC, le MFR, la Ligue Féminine étaient florissants dans le canton de La Clayette. Il faisait totale confiance à l’action des laïcs dans ses paroisses. Il favorisait la communion entre les personnes aux idées différentes, spécialement au niveau des écoles, car il y avait une école libre de filles à St-Symphorien et son lien avec l’instituteur du village était excellent.

Soucieux des orientations diocésaines, le Père Bussy organisa des journées de vocations, plusieurs missions auxquelles participèrent les P. P. Bernard et Liabot en 1947, le P. Goudard en 1967. Il aimait aussi emmener en pèlerinage des jeunes et des moins jeunes à Ars et à la Salette, tous les ans ou tous les deux. Si jusqu’à une époque récente, des vocations ont pu se développer à St-Symphorien, ces pèlerinages y sont sans doute pour quelque chose.

Les épreuves de santé l’amenèrent à devenir curé de Curbigny et vicaire à La Clayette en 1959, puis à se retirer à la maison Saint-Antoine en 1977. Il est parti pour la Maison du Père, le samedi 28 janvier, très discrètement.

A Saint-Antoine, il avait mené une vie de service, à table, à la chapelle, auprès de confrères plus handicapés ; une vie de prière aussi : chaque matin, il prenait rapidement son petit déjeuner pour se rendre aussitôt à la chapelle jusqu’à l’heure de la concélébration. Si sa joie intérieure transparaissait sur son visage, il souffrait de plus en plus de l’isolement, mais par l’acceptation de sa souffrance et par sa prière il se savait de plus en plus proche de Dieu en qui il avait mis sa foi et de ses frères prêtres, spécialement dans la prière et la concélébration que le Seigneur lui a permis de vivre jusqu’au bout.

Eglise d’Autun – Jean Thévenet

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