BRETIN Charles

Prêtre

1898 : Naissance le 31 décembre à Châteaurenaud

1925 : Ordonné prêtre le 6 juin

1925 : Vicaire à Chagny

1928 : Curé de Ménetreuil

1937 : Curé de Saint-Jean à Autun

1941 : Chapelain épiscopal

1947 : Chanoine honoraire

1951 : Curé de Mervans et vicaire économe de Dampierre-en-Bresse

1952 : Chargé de Serrigny-en-Bresse

1953 : Chargé de Serley

1963 : Aumônier de l’hôpital de Chalon

1973 : Aumônier de l’hôpital d’Autun

Se retire à la maison Saint-Antoine

1996 : Décède le 24 octobre à Autun

Je voudrais souligner ce qui me paraît constituer le sens profond de la vie de mon cousin, ce qui fit l’unité de son existence devant Dieu. Au-delà des soucis de son ministère pastoral depuis 1925 et hospitalier depuis 1963, il fut depuis le début et il devint de plus en plus un passionné des missions. De cela le Père Devieux et moi-même pouvons témoigner abondamment pour avoir si souvent bénéficié de son aide. Je sais qu’une telle ardeur pour les missions a suscité des critiques… Cependant sa manière de vivre son ministère sacerdotal a été pleinement justifiée par le Concile Vatican II et lui a permis de marcher sur les traces de son frère Victor qui consacra sa vie à l’Afrique. Nous pouvons prier le Seigneur de mettre en nos cœurs le même souci de son Règne en notre monde.

Père Maurice Pageault

Dans son homélie le Père Georges Auduc a commenté l’évangile du Bon Pasteur, modèle de tout prêtre. Relevons quelques allusions au Père Bretin :

Une longue vie vient de s’achever ou plutôt de prendre sens. Une jeunesse marquée par les violences de la guerre de 1914-1918, un besoin intense de se donner qui s’est exprimé ensuite pendant 71 années de sacerdoce. La joie du ministère accompli, l’intimité de la célébration eucharistique, la soif irrésistible de la mission universelle…

Charles Bretin, éveillé à la foi dans sa famille et dans le contexte de sa Bresse natale a sans doute murmuré un  »oui » bien avant que l’Église ne lui donne corps dans l’ordination. Avant de recevoir l’imposition des mains, il lui a fallu recevoir le baptême du feu et de la fraternité…

Charles Bretin était pudique. Mais tous peuvent témoigner de son ardeur, voire de sa hantise apostolique, soucieux de savoir que la Parole dont il était le ministre allait retentir par toute la terre…

Charles Bretin était homme d’eucharistie. Sa hantise de la célébration ne relevait pas d’abord de la force de l’habitude mais dans un inébranlable enracinement dans le Christ. Il a voulu nourrir les foules sans pasteur et partager jusqu’au bout la mission de rassemblement de Jésus. Dans sa vie, les sacrements ont revêtu une importance majeure, en particulier la réconciliation et le sacrement des malades que sa très longue pratique des hôpitaux l’a conduit à administrer. Ceux et celles qui ont bénéficié de son service ont rencontré le Sauveur à travers un homme qui les aimait et qui voulait leur bien…

Un des traits majeurs de la longue vie du Père Bretin aura été son obéissance au commandement d’amour et cette obstination à servir jusqu’au bout. Au moment où il nous quitte, Charles Bretin invite à rendre grâce avec lui par le chant du Magnificat. Nous y verrons, bien sûr, la reconnaissance d’une vie accomplie et désormais transfigurée. Mais plus profondément l’affirmation que le plan de Dieu se réalise dans le paradoxe de la pauvreté. Pour le chrétien, pour le prêtre, Marie demeure par excellence figure et mère de l’Église. Servante comblée, toutes les générations proclament sa foi et la disent bienheureuse. Dévot à Marie, familier des mystères du Rosaire, Charles Bretin nous offre, comme dernier message, ce regard sur celle qui fut l’étoile de son cœur.

Eglise d’Autun – Père Georges Auduc

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