BERTHELIER Pierre

Prêtre

1914 : Naissance le 9 décembre à Belmont (Loire)

1941 : Ordonné prêtre le 6 juillet

Vicaire à Montceau-les-Mines

1946 : En formation au Prado

1947 : Vicaire au Sacré-Cœur de Chalon-sur-Saône

1949 : Curé de la Madeleine de Tournus et vicaire économe de Lacrost

1950 : Curé de L’Abergement-de-Cuisery

1954 : Curé de Plottes

1956 : Curé du Sacré-Cœur de Chalon-sur-Saône

1967 : Curé de Flacé

1969 : Aumônier de l’hôpital de Mâcon et de la Fraternité Catholique des Malades

1984 : Déchargé du service de l’hôpital et aumônier de la maison de retraite

2008 : Décède le 4 mars

Nous t’avons connu fraternel et plein d’attention, nous les prêtres qui avons collaboré avec toi, tant en paroisse qu’au service du monde ouvrier : plein d’attention pour les religieuses et laïcs qui t’ont approché, jeunes ou vieux, chrétiens ou non. Auprès de toi, chacun se sentait écouté, respecté et aimé, jamais jugé, et encore moins suspecté ou condamné. C’est pour cela que nous t’appelions le « ravi ». Il n’y avait là aucune naïveté de ta part : cela relevait d’un acte de foi. Dans le meilleur de chacun de ceux que tu côtoyais, tu lisais la présence de ton Dieu, tu le reconnaissais et tu le rencontrais.

Le mot clé de ta vie et de ton ministère était certainement le mot écoute : il a été au cœur de ta vie dans les différentes paroisses où tu as vécu, à Montceau, Chalon, Flacé, et plus encore durant les longues années de ministère à l’hôpital et en maison de retraite. Écoutant les autres, et d’abord les plus petits, tu les aidais à grandir et à accueillir la Parole de Dieu.
Très discret, tu ne t’imposais pas, laissant la place aux autres, faisant la place aux autres ; ce n’est pas moi qui te contredirai, toi qui as poussé le jeune blanc-bec que j’étais, quasi au sortir du séminaire, à te remplacer comme aumônier de secteur de l’Action Catholique Ouvrière à Chalon. Ah oui, tu y croyais, à l’Action Catholique !

Pierre, j’ai eu à vivre avec toi l’un des moments les plus difficiles de ta vie quand il t’a fallu quitter Mâcon pour venir dans cette maison, laissant un ministère et une ville que tu aimais. La décision a été dure à prendre. Je t’ai accompagné ici, conduit dans ta chambre qui venait d’être aménagée. J’ai dû te laisser un petit moment. Quand je suis revenu, tu m’as dit : « Ça y est, je suis chez moi, tu pourras dire aux copains de Mâcon que je suis heureux ! » Tu es tout entier dans cette phrase. Sans un mot de plus, sans regrets, tu avais tourné la page, prêt à vivre ici tes aujourd’hui de Dieu.

Tu viens d’en tourner une autre page, et te voilà maintenant avec Celui que tu as servi de tout cœur, toute ta vie.
Il s’est mis en tenue de service pour t’accueillir. Tu n’en es ni étonné, ni surpris, tu en es seulement « ravi ».

Eglise d’Autun – Père Gérard Godot

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