BELALAHY Bernardin

Prêtre

1969 : Né le 27 mai à Maroantsetra – Madagascar

Cinquième enfant d’une famille de six

Etudes à Madagascar

Préparation au sacerdoce : formation initiale à Madagascar

1985-1989 : Petit Séminaire Saint-Jean à Diégo Suarez

1989-1990 : Propédeutique post bac avant d’entrer au Grand Séminaire

1990-1993 : Philosophie et théologie fondamentale au Grand Séminaire Paul VI

1993-1995 : Stage de régence au Petit Séminaire Saint-Jean à Diégo Suarez

1995-1998 : Théologie  au Grand Séminaire

Institut catholique

1998 : Ordonné prêtre, le 15 novembre en l’église St-Joseph de Maroantsetra à Madagascar

1998-2000 : Vicaire à la paroisse Saint-Maurice Fénérive-Est

2000-2002 : Second cycle en théologie à l’Université de Madagascar. Obtention maîtrise en missiologie

2002-2009 : Directeur diocésain de l’Enseignement Catholique (DIDEC) de Fénérive-Est

2009 :  « Fidei Donum » le 26 novembre en France au diocèse d’Autun :

– Vicaire à la paroisse St-Etienne de Mâcon

– Aumônier des lycéens dans les établissements publics

– Prêtre accompagnateur des jeunes professionnels

– Prêtre accompagnateur du groupe « En Avant » (groupe spirituel de personnes insérées en milieu protégé)

– Participation : Coopération missionnaire et service des migrants et des refugiés

2010-2011 : Théologie pastorale à l’Université catholique à Lyon

2011 : En septembre, pédagogie de l’enseignement

2012 : Vicaire à la paroisse Cluny-Saint-Benoît

2014 : Rejoint Madagascar

J’ai grandi dans une famille chrétienne. Mon père était catéchiste. Par ailleurs, mes parents hébergeaient les prêtres lorsqu’ils étaient en « tournée » pastorale.

Ainsi, dès mon enfance, j’ai été en contact avec des prêtres et des religieuses et, c’est dès l’âge de dix ans, que j’ai entendu un appel pour être prêtre. Mais,  je me suis demandé : un malgache (noir) comme moi peut-il devenir prêtre comme les blancs ? A cette époque, les prêtres étaient étrangers (européens).

Ce que je vis en tant que prêtre forge et confirme  en moi des convictions : dès mon adolescence, j’ai été attiré par la beauté de la liturgie. Et, maintenant, dans l’humilité et dans la joie, je suis heureux de participer  à cette beauté qui fait découvrir la beauté du Seigneur. C’est ma première conviction.

La seconde – qui est fondement – c’est la foi en Dieu qui est Amour. L’amour de Dieu est plus grand que la haine ! Pour moi, être prêtre, c’est  vivre l’amour du Christ, moteur de la mission.

Mon espérance : même si la vie de prêtre a ses difficultés, ses contraintes, l’amour du Christ est toujours le plus grand et le plus fort ; il  m’aide  dans mon quotidien à assumer et à franchir les épreuves.

Regard actuel sur le monde et sur l’Eglise : avec les sciences et la technique le monde évolue constamment et  rapidement. Cela fait naître pour nous, des interrogations sans cesse nouvelles

L’Eglise, dans  sa mission spécifique, doit pouvoir offrir  des critères de discernement et de choix de comportements moraux auxquels tout homme est appelé en vue de son salut intégral. La parole de Dieu est là pour l’éclairer.

L’Eglise – Lumière et Sel – est présente : elle est dans le monde mais elle n’est pas le monde.

Ma spiritualité : j’essaie  de vivre  la spiritualité de Saint François de Sales : Pour lui, « vivre selon l’Esprit de Jésus, humble devant Dieu et doux envers le prochain ».

La parole de la Bible : 1 Cor3, 16-17 « Le Temple de Dieu est saint et c’est vous ! »

Ce qui me semble le plus important pour la vie d’un prêtre diocésain : « Pris du milieu des hommes et établis en faveur des hommes, dans leurs relations avec Dieu, afin d’offrir des dons et des sacrifices pour les péchés, les prêtres vivent avec les autres hommes comme avec des frères ». P.O. n° 3

« Les prêtres, ministres des sacrements et de l’Eucharistie ». PO, 5.

« Le prêtre chef du peuple de Dieu ». PO, 6

Etre avec le Christ et dans le Christ : le prêtre est un homme de la parole de Dieu, de l’Eucharistie, de la prière et du partage. La vie d’un prêtre,  c’est une vie intimement liée à la vie du Christ. Ce qui exige disponibilité d’abord et prioritairement aux plus petits, ainsi qu’aux paroissiens et  à la vie paroissiale

Regard sur notre Eglise diocésaine et témoignage :

En France, le nombre de participants aux assemblées dominicales est moins important que dans mon pays, en Afrique. Les vocations sacerdotales, religieuses et autres appels de l’Eglise ne cessent de diminuer. Par contre, ceux qui sont présents et qui répondent à cet appel sont tous actifs. J’en suis le témoin à l’aumônerie des lycées publics sur Mâcon et auprès des jeunes professionnels ainsi qu’auprès des autres groupes auxquels je participe.

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