BASSARD Michel

Prêtre

1919 : Né le 13 décembre à Glairans, commune de Mervans

Ecole à Mervans

Grand Séminaire à Autun

1942 : Ordonné prêtre

1943 : Vicaire à St-Pierre de Mâcon et aumônier du collège moderne de garçons

1945 : Curé de Thurey et vicaire économe de Lessard-en-Bresse

1957 : Curé archiprêtre de Montret et vicaire économe de Juif

1967 : En plus vicaire économe de La Frette et de St-Etienne-en-Bresse

1969 : Délégué épiscopal pour la zone Bresse pour trois ans, la même année, correspondant administratif du secteur de Louhans

1972 : Délégué épiscopal zone Bresse pour trois ans

1977 : Chargé de St-Vincent-en-Bresse, déchargé de La Frette

1983 : Aumônier de la maison de Sorlin

1993 : Retiré du ministère

2013 : Décède le 27 mai

Décès de Michel Bassard

Michel Bassard nous a quittés le lundi 27 mai 2013 dans sa 94e année. Ses obsèques a eu lieu le vendredi 31 mai 2013 à 15 heures en l’église de Saint-Boil. Toute sa famille ainsi que des représentants de l’Eglise étaient présents à la cérémonie.

 

Michel Bassard, 1919-2013

Michel est né à Mervans le 13 décembre 1919. ll a fait ses études secondaires à Rimont et son grand séminaire à Autun, de 1938 à 1942. Avec ses condisciples, il y a connu la guerre et ses restrictions. Ordonné quelques jours après son 23e anniversaire, il a rejoint Mâcon, début 1943 comme vicaire à la paroisse Saint Pierre. ll retrouvait là, sous la houlette du Père Matthieu, un de ses amis, Bernard de la Bussière. En dépit des événements, la résistance, la libération toute proche, Michel a déployé son zèle pour le service des jeunes. De l’époque, il gardait un souvenir mitigé.

Michel n’est pas resté longtemps à Mâcon. Deux ans seulement. Après quoi, il s’est retrouvé dans sa Bresse natale comme tout jeune curé de Thuret et Lessard en Bresse. ll a passé douze ans dans cette paroisse où il a laissé un souvenir très chaleureux. Michel était un homme d’initiatives. En outre, il prêchait remarquablement, écrivait encore mieux, doué d’une plume de poète et d’observateur de la vie quotidienne. En 1957, il arrive à Montret près Louhans. ll y a restera 36 ans, ajoutant au fil du temps de nombreuses dessertes au fur et à mesure que se libéraient des cures voisines. À l’époque, déjà, il n’y avait plus un prêtre sous chaque clocher. Michel s’attachait non seulement à la pastorale des jeunes, mais s’intéressait aux manifestations culturelles, avec le souci d’y associer ses fidèles. ll rendait d’innombrables services, n’hésitant pas à assurer, pour la commune, le service des transports des défunts. Michel avait un sens aigu de la vie familiale tant vis-à-vis de ses parents que de sa fratrie et de ses neveux et nièces. ll a tenu une place éminente auprès des siens et marqué les plus jeunes de. Sa personnalité exigeante et chaleureuse. Les confrères l’estimaient et quand le diocèse s’est doté d’une organisation renouvelée après Vatican ll, Michel s’est retrouvé au conseil presbytéral et il a été, plusieurs années, délégué épiscopal de zone, la zone de l’époque correspondant peu ou prou à l’un de nos actuels doyennés. Michel, bressan d’origine, a donc passé la plus grande partie de sa vie en Bresse. Avec les années quatre-vingt-dix, sa santé s’est dégradée et, fatigué, il a souhaité que son évêque le décharge de son ministère. Il arrive à Saint-Boil en 1993, officiellement retraité, mais avec un regain de santé, actif et disponible. ll a le sens de la relation, il est proche des personnes et se fait de nombreux amis.

Sans doute, ne s’attendait-il pas à vivre aussi longtemps, mais les soins attentifs de sa sœur et la présence d’amis et de proches lui permettent de profiter pleinement de ses années de sérénité.

Depuis un peu plus de deux ans, il avait dû quitter le presbytère de Saint Boil pour la maison de retraite de Bonnay. C’est dans sa 94e année, après plus de 70 ans de sacerdoce qu’il nous quitte, laissant l’image d’un homme de cœur, à la finesse reconnue. Ajoutons qu’il nous laisse aussi le témoignage de sa vie sacerdotale. Beaucoup peuvent en parler, mais c’est le secret des consciences et Michel, homme pudique, profondément évangélique n’aimerait pas qu’on en fasse état.

A Dieu, Michel et merci pour cette belle page que tu as écrite avec nous et pour nous »

Père Georges Auduc

S’il vous plaît, quand je serai mort

Texte écrit par le Père Bassard pour être lu le jour de ses obsèques.

S’il vous plait, quand je serai mort, et que très gentiment, avec l’air un peu triste, vous viendrez à l’église où je serai étendu de tout mon long.

Tiens, c’est vrai, comme au jour de mon ordination ! mais c’était la face contre terre, et non pas sur le dos, comme aujourd’hui et comme au jour de mon Baptême, tourné vers Dieu qui est au ciel !

S’il vous plait, n’ayez pas peur des mots que l’on n’ose plus dire.

Ce n’est pas vous, après tout, qui êtes intéressés, ni votre sort, pour le moment, qui est en jeu. Alors n’ayez pas peur du mot « péché » !

Ne dites pas tous ceux que j’ai commis, c’est sûr ! mais demandez bien que je sois pardonné et qu’on me mette au nombre des pêcheurs, des « pauvres pêcheurs » qui sont les seuls à pourvoir être sauvés.

Appelez bien mon Ange celui que j’avais pour gardien, et tous les autres avec lui, et spécialement mon Grand Patron dans le Ciel. Ils ne seront pas trop nombreux pour me protéger contre la « puissance des ténèbres » me protéger encore et intercéder pour moi.

Appelez aussi, Marie ma Mère, notre Mère. Bien sûr, elle sera là, elle nous aime tellement nous, les prêtres de son fils Jésus. Que l’heure de ma mort ne soit pas un départ mélancolique, mais une entrée joyeuse au royaume de son Fils.

Michel Bassard

Personnes

Evêques
Prêtres
Diacres
Gens de l’ombre

Filtrer par nom ou par mot clé :

Groupes

Communautés Religieuses
Laïcat

Filtrer par nom ou par mot clé :