BARGE André

Prêtre

1916 : Naissance le 1er juillet

1946 : Ordination le 21 juillet

1947 : Vicaire à Gueugnon

1948 : Professeur à La Colombière à Chalon

1961 : Professeur à l’école Ozanam à Mâcon

1963 : Professeur à Saint-Lazare à Autun

1966 : Professeur au Petit Séminaire de Rimont

1967 : Curé adjoint de Saint-Laurent du Creusot

1975 : Décède subitement le 7 juin en l’église Saint-Laurent

André était d’une grande famille du Creusot avec de nombreux frères et sœurs, parmi eux, deux prêtres et une religieuse dominicaine.

Je n’ai pas connu André dans sa jeunesse, l’ayant comme confrère à La Colombière de 1953 à 1965, j’ai pu apprécier sa personnalité.
André était toujours profondément marqué par sa captivité en Allemagne pendant cinq ans. Il en parlait peu, mais gardait le sentiment de dépendance.
André a été formé par le scoutisme. Puis il a été aumônier-scout pendant son vicariat. Il a été totemisé : Bison avec un qualificatif dont je ne me souviens plus, mais le connaissant, je dirais Bison avec un cœur tendre. Ce totem faisait allusion à sa carrure puissante.
André était chargé de la classe de cinquième et enseignait les sciences dans d’autres classes.
Son cœur tendre venait tempérer son aspect imposant.

En quittant La Colombière, il a été nommé comme Préfet de Discipline à l’École Ozanam de Mâcon, charge qu’il a assumée peu d’années puisque les frères Maristes ont succédé aux prêtres diocésains.
André est revenu au Creusot dans les paroisses qui sont actuellement les paroisses de l’Épiphanie. Il n’a jamais pris sa retraite et assurait la charge de prêtre auxiliaire.
André est décédé subitement peu avant de célébrer un mariage.

Eglise d’Autun – Régis Perrot

«Heureux le serviteur que le Maître, à son arrivée, trouvera en tenue de service » N’est-ce pas ce qui s’est réalisé ?… Il me semble que cette idée du service était l’un des grands axes de la vie sacerdotale d’André Barge. Sans doute avait-il déjà puisé cette idée dans sa vie de famille et plus tard dans le scoutisme. Il l’a mise en application de mille manières selon les divers ministères qu’il a eu à remplir dans l’Eglise. Je pense en particulier à la qualité de son accueil, à l’inlassable patience, parfois traversée d’orages plus bruyants que durables, avec laquelle il s’est donné pendant tant d’années au service de l’éducation des enfants et des jeunes. Et je puis témoigner qu’alors les heures ne comptaient pas pour l’écoute, le conseil, la présence amicale. »

Homélie du père Jean Morin

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