AUBERT Philippe

Diacre

1940 : Né le 18 février à Château-Gontier Mayenne (53)

Bac Philo (Angers), Brevet de T.S. Géologue (Nancy)
Certificat de mathématiques générales du CNAM (le Creusot)

1965-2001 : Laboratoire régional des Ponts et chaussées d’Autun: vingt ans sur études autoroutes terrassements (TGV). Seize ans sur études chaussées bétons, ouvrages d’art

1969 : Marié le 15 décembre à Maryse Curtelin. Trois enfants : Augustin, Julien, Élise.

1980 : En fin d’année, j’ai entendu parler du diaconat avec intérêt. Paul Vermenot, diacre, envoyé par le doyenné d’Autun est venu nous parler de la possibilité de suivre une année de discernement.

Nous avons accepté sans préjuger de l’aboutissement

Ensuite, avec Maryse, nous avons suivi, quatre années de formation. Ces années ont été difficiles pour notre couple et dans nos interrogations.

1995 : J’ai été ordonné le 1er octobre à Taizé.

2015 : Décède le 24 avril

Pour quelle mission ?

Diacre, signe discret mais repérable d’une Église proche des gens dans mes relations professionnelles, associatives, amicales, accompagnement éventuel de personnes en recherche, baptêmes, mariages, funérailles de proches, en lien avec l’ensemble paroissial Arroux-Mesvrin-Beuvray.

Ministère exercé

– en dialogue et collaboration avec Maryse mon épouse
– proches de nos enfants
– en concertation avec les prêtres, diacres et animateurs pastoraux du secteur

Comment nous vivons et ressentons notre service de diacre
nos joies, nos questions, notre espérance…

Ce qui me comble de joie dans mon ministère
Je suis heureux d’être serviteur d’une Église proche de tous ceux je rencontre.
Je suis heureux de l’aide très précieuse de mon épouse dans ce service. Nous rendons grâce pour ce que Dieu a fait pour consolider notre amour.
Je suis heureux de voir arriver des parents qui de-mandent à l’Église de bénir leur enfant parce qu’ils désirent rendre grâce à Dieu, par le baptême.
Je suis heureux de voir la suite, lorsque ces parents, peu ou pas pratiquants, acceptent de faire, avec leur enfant, un chemin de catéchèse. C’est pour les parents une occasion de réviser leur foi. J’accompagne mon épouse Maryse dans cette catéchèse. Et nous sommes heureux que le père Jean-Noël nous accompagne.
Je suis heureux quand, après la célébration des funérailles, les proches nous sollicitent, parce qu’ils cherchent à retrouver l’espérance. Cela mène parfois à des demandes (Eucharistie, confirmation).
Je suis heureux d’accompagner des équipes d’action catholique ouvrière. Nous cherchons ensemble à relier notre vie de citoyens-frères à la parole, à notre foi.
Je suis heureux de partager un service dans toutes les associations auxquelles je participe: paroisse, ACO, Secours Catholique, groupe de partage d’Évangile, Emmaüs, chorale, syndicat.
Je suis heureux de ressentir la force de l’Esprit consolateur, au delà de mes doutes, difficultés, insuffisances, l’Esprit me donne la paix et la joie dans le Christ

Décès de Aubert Philippe, diacre

Mme Maryse AUBERT, son épouse, ses enfants, ses petits-enfants ;
son frère, ses sœurs, ses beaux-frères et belles-sœurs, ses neveux et nièces, ses cousins et cousines, ainsi que toute la famille, ont la tristesse de vous faire part du décès de Philippe Aubert survenu le 24 avril à l’âge de 75 ans.

La cérémonie religieuse a été célébrée le mardi 28 avril à 15 heures en l’église de la Grande-Verrière.

Maryse, son épouse :
Philippe Aubert, diacre, nous a quitté le 24 avril 2015

En juin 2014 , il  s’est trouvé atteint d’une maladie auto-immune  qui l’a beaucoup affaibli et , on peut le dire, qui lui a infligé quelques unes des souffrances du Christ : La couronne d’épines , les os brisés, et pour finir , une nuit de Gethsémani …

Une grande foule a participé à ses funérailles à la Grande Verrière. Ses enfants ont témoigné « d’un père merveilleux« , ses collègues de travail et du syndicat d’un « homme de paix« .

La communauté paroissiale a affirmé qu’il a été « un véritable diacre, serviteur de ses frères en Christ .« .. dont les homélies étaient « profondes , mais accessibles à tous, car incarnées, ancrées dans notre vie réelle « …

Dans Eglise d’Autun du 7 mai 2015 , Mgr Rivière a évoqué Philippe en écrivant : »  nous avons écouté ce jour-là combien le secret de celui qui reçoit mission dans l’Eglise , c’est son amour des autres « …

Je rends grâce à Dieu d’avoir partagé pendant 20 ans sa vie de diacre .

Maryse , son épouse

Témoignages lors des obsèques de Philippe Aubert

Philippe Aubert a rejoint la maison du Père, le 24 avril 2015. Ce 28 avril, amis, paroissiens, prêtres, diacres et épouses sont venus nombreux pour entourer son épouse, ses enfants et sa famille, de leur soutien et de leur prière. À la fin de la messe, présidée par Mgr Rivière, plusieurs personnes (ses enfants, un collègue et militant syndical, un membre de l’ACO, une paroissienne) ont témoigné de la vie et des engagements de Philippe.
Philippe est né le 18 février 1940 à Château-Gontier (Mayenne), dans une famille de six enfants (2 garçons, 4 filles). Après des études dans les pensionnats catholiques d’Angers, il rentre à l’école de géologie de Nancy. Après son service militaire, il arrive à Autun en 1965 pour travailler au Laboratoire des Ponts & Chaussées. C’est là qu’il rencontre Maryse. Ils se marient en décembre 1969 à Uchon et s’installent à la Grande Verrière en 1971. Ils ont trois enfants et quatre petits enfants.
En 1991, l’Église appelle Philippe au Diaconat. Il était très fidèle à la pratique dominicale et on l’avait repéré. Le 1er octobre 1995, Philippe est ordonné diacre à Taizé. Il a accompli avec joie et entrain son service de diacre, aidé souvent par Maryse. L’Esprit-Saint lui avait fait don d’une capacité d’écoute inoxydable et d’une patience infinie.
C’était un sportif, un arrière de foot, un coureur de fond. Il aimait les sorties avec les copains du vélo. Il a aussi aimé chanter pendant 25 ans en ténor dans des chorales. Il a donné beaucoup de son temps aux associations caritatives (Emmaüs, Secours Catholique…). Il a été délégué syndical pendant de longues années au laboratoire des Ponts & Chaussées d’Autun. Dans l’Église, il a participé aussi à des groupes de spiritualité: Action catholique ouvrière, groupe Bible.
Depuis 2008, il était traité pour des problèmes cardiaques. L’année dernière, il a déclenché une maladie auto-immune qui l’a beaucoup affaibli. Depuis Pâques, la souffrance ne le quittait plus malgré les traitements, mais il tenait à poursuivre encore certains de ses engagements.
La nuit du jeudi 23 au vendredi 24 fut très difficile, il s’est éteint au matin du 24 avril, épuisé mais heureux de s’en aller vers Dieu.

Citations du témoignage d’une personne de l’ACO

« Tu avais rencontré à l’ACO une Église accueillante, proche des préoccupations des hommes et ouverte sur le monde. »
« Tu disais « Le Christ est un modèle ». Toi aussi tu as été et tu resteras un modèle pour nous. »

Citations du témoignage d’un collège de travail

« Au travers de son engagement syndical, au travers de celui auprès de la Communauté Emmaüs de l’Autunois, et sûrement d’autres que je connais moins, c’est un des aspects de la personnalité de Philippe qui apparaît. Un homme de convictions qui a fait le choix de la solidarité. »
« Des convictions sincères, sûres, que Philippe affirmait avec détermination, mais aussi avec tolérance car il avait une qualité d’écoute, un souci permanent de ne pas blesser, un profond respect de l’autre.

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