ARNOUX Jean-François
1944 : Naissance le 8 juillet à Sanvignes-les-Mines. Ecole communale à Montceau-les-Mines
1956 : Entre au Petit Séminaire de Rimont en octobre
1964 : En octobre, entre au Grand Séminaire d’Autun
1966-1968 : Coopération au Sénégal
1968-1971 : Séminaire Interdiocésain St-Irénée à Lyon
1971 : Ordonné prêtre le 3 juillet à Blanzy
1970-1974 : Aumônerie des jeunes à Montceau
1974-1976 : Aumônerie des jeunes au Creusot
1976-1977 : Ermite dans les Alpes de Haute-Provence puis neuf mois au monastère cistercien d’Aiguebelle (Drôme)
1977-1978 : Curé de Saint-Léger-sous-Beuvray La Grande-Verrière, Saint-Prix
1978-1984 : En paroisse à Paray Basilique le curé étant Patrick de Saint-Germain
1984-1990 : Curé de Saint-Cosme à Chalon. Aumônier des jeunes du premier cycle Chalon Centre-ville
1990-2001 : Curé de l’Ensemble paroissial « Chalon-Banlieue » (Saint-Rémy-Châtenoy-Lux-Sevrey- La Charmée) auxquels s’adjoignent Varennes-le-Grand et St-Loup-de-Varennes, pour devenir en 2000 la « Paroisse du Bon Samaritain en Chalonnais »
2001- 2012 : Curé de la paroisse Saint-Pierre en Louhannais (22 communes). Doyen de la Bresse
2007 à 2010 : Secrétaire du Conseil Presbytéral
2012 : Nommé curé de la paroisse de Cluny-St-Benoît
« Et nous, nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous et nous y avons cru »
1 Jean 4/16
Depuis l’appel qui m’a été fait dans ma plus tendre enfance, je ne cesse de découvrir l’amour de Dieu dans ma vie quotidienne et de m’en émerveiller. Je ne cesse aussi de l’oublier… et de le redécouvrir à nouveau ! C’est cet amour de Dieu découvert et vécu au quotidien qui est l’âme de mon sacerdoce. C’est de cela dont je voudrais être le témoin passionné.
Je trouve que la vie est belle, infiniment belle, malgré et avec toutes les catastrophes, explicables ou non, où s’expriment à la fois le pire et le meilleur, dans ce qui est subi, dans ce qui est offert et partagé. Je me trouve déjà « en paradis » lorsque je vis une vraie rencontre, prévue ou imprévue, avec qui que ce soit, lorsqu’il y a un vrai partage. J’y vibre de la présence de Dieu, même si on ne parle pas de Lui : Il est là !
Les ombres qui m’habitent, mon péché… je les recon-nais. Je m’y attarde de moins en moins. J’essaie de m’abandonner à l’amour qui m’est offert et qui brûle tout. « Il suffit que Dieu soit Dieu ». C’est le regard porté sur Lui qui nous change, pas le regard sur soi.
Le mystère de Dieu-Trinité révélé en Jésus-Christ, dans le dépouillement total de lui-même, manifeste ce qu’est l’Amour, et me transporte vers l’Infini… L’Infini, oui, présent au quotidien le plus « ras terre » !
De tout cela, je suis témoin émerveillé, indigne, et maladroit. Je vis mon sacerdoce dans cette quête de Dieu au présent, dans la révélation et la contemplation de son action d’amour dans nos vies, toutes nos vies…
L’Eglise, je l’aime. Je la trouve belle dans sa totalité, sa diversité, son universalité. Elle est ma mère et me porte, même si je suis souvent déconcerté par sa hiérar-chie, le manque d’écoute et de dialogue qui semble gagner du terrain, à bien des niveaux… Mais il y a toujours et partout : les petits, les silencieux, les té-moins de l’Invisible au quotidien, les « habités par l’Esprit »… même et surtout s’ils ne le savent pas.
Dans l’Eglise, au milieu de ses dentelles et de ses contre-témoignages, inhérents à notre humanité indivi-duelle et collective, l’Esprit arrive toujours à se frayer un chemin… des chemins, en elle et en dehors. Le Con-cile en est un, c’est sûr ! L’Esprit qui l’a inspiré et animé n’est pas à « contrister ».
On ne peut enfermer l’Esprit, croire qu’on peut mettre la main sur lui et qu’Il parle unilatéralement ! Il nous dépasse et nous surprend toujours, nous précède, nous inspire, nous porte et nous envoie !
Il nous permet de renaître sans cesse, comme l’homme né de son souffle : « On ne sait ni d’où il vient, ni où il va » ! Jean 3/8. Ce souffle est offert à tous. C’est tellement beau !… et plein d’espérance !