Les Sœurs du Prado, une présence simple et beaucoup d’écoute

Communauté Religieuse

France

Le Prado est né avec le père Antoine Chevrier à Noël 1856. Les sœurs ont la même histoire.
La première, Marie Boisson a collaboré dès le début avec le père Chevrier. Chaque année, le 10 décembre, anniversaire de la fondation, prêtres, sœurs, laïcs associés célèbrent ensemble la fête de cette famille spirituelle.
Les sœurs sont présentes en France, au Chili, en Inde, en Corée, à Madagascar. Récemment deux jeunes vietnamiennes ont vécu un premier engagement, d’autres se préparent.

Et dans notre diocèse

Prado01Lors de la seconde guerre mondiale les sœurs du Prado de Lyon sont venues au Prado de Salornay à Hurigny avec des enfants de Lyon. Ce Prado a été ouvert en 1935 par le père Jaillet grâce au don d’une propriété au bénéfice de jeunes. C’était la première communauté hors du diocèse de Lyon.
Après la guerre, les sœurs restent et en plus de la tenue de la maison, elles répondent à des besoins dans les villages alentours (Hurigny, Chevagny, Charnay,) : catéchisme, malades, etc. Puis à la demande des prêtres du Prado, elles interviennent à Igé, et Verzé jusqu’à la création d’une communauté à la Roche-Vineuse en 1952.

Après ce formidable élan missionnaire dans ce secteur, la communauté fermera ses portes en 1980. A Tournus, une communauté a été créée dans les années 1946-1947 pour l’organisation de colonies de vacances. En 1952, les sœurs s’occupent de la vie des quartiers. La communauté fermera ses portes en 1973.
En 1969, une autre communauté ouvre ses portes à Blanzy pour s’occuper de jeunes au Méplier et à Montferroux, puis une autre à Montceau-les-Mines en Mission ouvrière de 1974 à 1980.
En 1971, les sœurs qui demeuraient au Prado de Salornay s’installent à Prissé en HLM et recherchent un travail salarié. Quelques années plus tard, en 1987, elles déménagent rue Pillet à Mâcon. L’heure de la retraite a sonné pour les religieuses, et progressivement « la présence évolue ». En 2000, elles s’installent 10, rue de Lyon dans un immeuble de 8 étages, appartement dans lequel elles vivent encore actuellement. Elles sont quatre retraitées : Marie Claire, Denise, Jeanine et Marie Claire.

Alors quelle présence aujourd’hui ?

Les sœurs s’investissent au doyenné de Mâcon et avec joie dans le Val Lamartinien, un véritable retour aux sources. Elles sont attentives à la mission de l’Église en union avec tous les acteurs et à la vie de toute personne.
Selon leurs centres d’intérêts, leurs dons et leurs talents qu’elles mettent au service de la communauté Mâconnaise, elle participent au Service Évangélique des Malades, à la chorale liturgique, aux différentes actions du « prendre soin aux groupes évangéliques, à la Maison de l’Eau Vive, à la Parole de Dieu, à Aide/amitié, au CETAD, et partagent avec le plus grand nombre à partir des événements comme le Synode ».
Elles sont également partie prenante dans des associations au service des plus démunis dans les quartiers sensibles ou les villages, suivent les personnes affaiblies par le handicap, l’âge, les accidents de la vie. Elles apportent leur joie de vivre et leur amitié à toutes les personnes rencontrées, personnes seules ou en établissement. Elles sont aussi bénévoles dans les associations, des liens se nouent dans un climat de confiance.
C’est une présence simple par l’écoute, l’accueil, l’amitié, le partage de la vie, l’accompagnement, le tout ressourcé dans l’Évangile, la prière, l’Eucharistie, et la vie de communauté. Par les partages plus larges en groupe d’Église, elles sont témoin de l’Esprit Saint qui agit en chaque personne.

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