Monastère du Val Saint-Benoît

Communauté Religieuse

La Famille de Bethléem, de l’Assomption de la Vierge et de saint Bruno a été fondée le 1er novembre 1950 à Rome lors de la promulgation du dogme de l’Assomption de la Vierge par le pape Pie XII. Elle a reçu l’appel à se tenir avec Marie en présence de la Très Sainte Trinité, dans le silence et la solitude du désert et l’adoration. Dès l’origine, les membres de la communauté naissante se sont engagés à toujours réserver à la Vierge Marie glorifiée le titre et la fonction de Fondatrice et de Prieure de leur Famille monastique.

Leur vie au désert est en tout premier lieu une contemplation du Visage de Jésus et du Père invisible et caché, puisée à la source pure de l’Évangile, à l’école de la Vierge Marie, et sans cesse renouvelée par le souffle de l’Esprit Saint. C’est pourquoi elle est caractérisée par le silence, la solitude et la communion fraternelle, la prière continuelle et les célébrations liturgiques, le travail manuel reflet de la beauté du Créateur.

Cette vocation s’enracine également dans la tradition et la sagesse de vie des « laures » des déserts orientaux du IVe siècle, telles que saint Bruno, un moine originaire d’Allemagne, les a reçues au XIe siècle en Occident.

Le Val Saint-Benoît a été fondé en 1236 par les moines du Val des Choux. Fervent et prospère jusqu’en 1400, la vie du monastère s’étiole ensuite. En 1705, le prieuré est supprimé.
Après presque trois siècles d’interruption de la vie monastique, les moniales de Bethléem sont appelées par l’Évêque d’Autun pour redonner à ce lieu sa vocation de prière.

Le 22 avril 1982, les trois premières moniales arrivent et s’efforcent de restaurer elles-mêmes les bâtiments en ruines. Grâce au soutien de beaucoup de bénévoles et du Conseil Général de Saône-et-Loire, le « miracle » de la reconstruction s’accomplit : à l’automne la toiture de l’église est rénovée, les adductions d’eau, d’électricité et de téléphone sont réalisées. Déjà quelques pèlerins du désert viennent célébrer avec la communauté l’Eucharistie et les offices liturgiques quotidiens et certains demandent à venir en retraite.

A partir de 1992, l’intérieur de l’église est restauré ainsi que la chapelle des Loges. La communauté s’agrandit et une aide importante est proposée pour construire des ermitages.
L’adoration du Saint Sacrement est ouverte à tous chaque jour dans l’église du monastère.
Une exposition-vente d’artisanat monastique est accessible aux visiteurs.

Les moniales sont heureuses de pouvoir offrir cet accueil au désert et de demeurer en communion profonde avec leur évêque, les prêtres, les religieux et les fidèles du diocèse.

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