Les Sœurs de Notre-Dame de La Salette

Communauté Religieuse

Dans le diocèse d’Autun
Chalon et Mâcon

Le 19 septembre 1846, dans les alpages au-dessus du village de La Salette en Isère, deux enfants bergers, Maximin Giraud et Mélanie Calvat, disent avoir rencontré une « Belle Dame » en pleurs, toute de lumière. D’abord assise et toute en larmes, la « Belle Dame » se lève et leur parle longuement, en français et en patois, de « son Fils » et de « son peuple » tout en citant des exemples tirés du concret de leur vie. Elle leur laisse un message en les chargeant de le « faire bien passer à tout son peuple ».
Toute la clarté dont elle est formée et qui les enveloppe tous les trois, vient d’un grand Crucifix avec un marteau et des tenailles sur sa poitrine.
Elle porte sur ses épaules une lourde chaîne et, à côté, des roses. Sa tête, sa taille et ses pieds sont entourés de roses. Puis la « Belle Dame » gravit un raidillon et disparaît dans la lumière.

 

La reconnaissance de l’apparition par l’Église

salette3Le 19 septembre 1851, après une enquête longue et rigoureuse, Mgr Philibert de Brouillard, évêque de Grenoble, a déclaré dans un mandement que « l’Apparition de la Sainte Vierge à deux bergers sur la montagne de La Salette… porte en elle-même tous les caractères de la vérité et que les fidèles sont fondés à la croire indubitable et certaine ».
En 1855, Mgr Ginoulhiac, évêque de Grenoble, après une nouvelle enquête confirme la décision de son prédécesseur, tout en déclarant : « La mission des bergers est finie, celle de l’Église commence ».
Parmi les Congrégations nées à la suite de l’Apparition, il a eut les Religieuses Réparatrices et les Sœurs Missionnaires de Notre Dame de la Salette.

Un peu d’historique

salette5Les Sœurs de Notre-Dame de La Salette (SNDS) est le fruit de l’union de deux congrégations de la même spiritualité : les Sœurs Réparatrices et les Sœurs Missionnaires de Notre-Dame de La Salette.
Les Sœurs Réparatrices : à la suite de nombreux pèlerinages à Notre-Dame de La Salette, Mlle Henriette Deluy-Fabry, née à Marseille en 1828, décide de devenir religieuse de La Salette en fondant une nouvelle congrégation, animée d’un triple esprit : sacrifice, apostolat et prière. Elle est encouragée par Pie IX en 1866.
Le 20 décembre 1872, les sept premières religieuses Réparatrices montent au sanctuaire. Puis elles accompagnent les missionnaires de La Salette en Belgique et en Pologne.
Elles reçoivent, dans la région grenobloise, la direction d’une maison pour les personnes handicapées, la responsabilité de la Chapelle de l’Adoration et d’un dispensaire.

Arrivée dans le diocèse d’Autun, Chalon et Mâcon en 1947

Les Sœurs Missionnaires : au début du XXe siècle, un élan missionnaire se développe.
Les Sœurs Missionnaires sont fondées par le Père Crozet, supérieur général des missionnaires de La Salette et érigées en congrégation à Soissons le 2 février 1930 par l’Ordinaire de lieu. Les Constitutions sont approuvées, par l’évêque de Soissons, le 25 octobre 1930.
Fondées pour transmettre le message de Marie dans le monde : « Faites-le bien passer à tout mon peuple ». En 1947, arrivée dans le diocèse d’Autun, à Saint-Désert, accueillies par Mgr Lebrun.
En accord avec l’évêque, de nouvelles communautés sont ouvertes. Alors, de Saint-Désert des sœurs sont envoyées en Italie, à Tournai, au Canada, aux Etats-Unis, au Brésil et dans plusieurs diocèses en France (Lyon, Grenoble, Rennes, Gap, Autun : Chalon-sur-Saône , Saint-Désert et Rimont).

Union pour servir

En 1955, l’union des deux branches commence, à la demande des Religieuses Réparatrices. Le 20 janvier 1962, la Sacrée Congrégation des Religieux autorisait les deux Congrégations à s’unir en une seule, sous le titre de « Sœurs de Notre-Dame de la Salette ».
L’union devint effective à la suite d’un nouveau décret de Saint Siège (Rome) en date du 6 décembre 1965.
Pour une vie communautaire enracinée dans la prière, un esprit de réconciliation, un effort d’apostolat. Le pays de Mission s’élargit aux Philippines (1968), à Madagascar (1976), en 1997, en Angola, il y avait des Sœurs Messagères de Notre-Dame de La Salette reconnues par l’Évêque de Benguela.
Elles fusionnent avec les Sœurs de Notre-Dame de La Salette en 2004. Et Myanmar (2005). Telle est l’histoire sainte de notre Congrégation.

Qui sont les Sœurs de La Salette ?

Présentation : La Congrégation de Sœurs de Notre-Dame de La Salette tire son origine de l’Apparition de la Vierge Marie à La Salette.
– Une vie offerte : « L’esprit de Réconciliation, tel que les sœurs le perçoivent dans les gestes et paroles de Marie s’exprime par une vie de prière, de sacrifice et d’apostolat ». Constitutions n° 7.
– Une vie à dimension internationale : « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie » (Jn 20, 2). « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole ». (Luc 1, 38).
Notre charisme : œuvrer pour la réconciliation dans le monde que chaque être humain trouve sa dignité dans le respect et la liberté.
Notre spiritualité : la réconciliation qui prend sa source dans la prière, le sacrifice et l’apostolat.
Notre mission : être attentive à l’appel du Christ, ré-percuter l’appel à la conversion lancé par Marie à l’intention de son peuple « S’ils se convertissent… » et répondre à sa demande « …allons mes enfants, faites-le bien passer à tout mon peuple ». Les sœurs vivent leur mission avec une relation intime avec Dieu et à proximité de son peuple par notre style de vie qu’est la simplicité, d’accueil, de partage et de service.

La présence de Sœurs de La Salette à Saint-Désert en Saône-et-Loire

Les sœurs missionnaires de Notre-Dame de La Salette est institut de droit diocésain, arrivées à Saint-Désert en 1947 et accueillies par Monseigneur Lebrun. De 1947 à 1962 : la Congrégation dépendait du diocèse d’Autun jusqu’à l’union avec les Religieuses Réparatrices. Le château de Saint-Désert a été la maison mère et maison de noviciat pour Sœurs Missionnaires de La Salette.

Missions des sœurs

– Réunion administrative de la congrégation
– Maison d’accueil des sœurs
– Service à l’hospice de Saint-Désert
– Visite à domicile
– Cuisine au petit séminaire de Rimont
– Foyer d’accueil à Chalon-sur-Saône
– Catéchèse
– Chambres d’hôtes

Partie intégrante de Saint-Désert, les sœurs ont marqué la vie de la commune. Et en 2001, alors que la congrégation était dans l’intention de vendre la propriété, une pétition fut lancée auprès des habitants qui, très largement, manifestèrent leur souhait de voir les sœurs rester à Saint-Désert.
Aujourd’hui, après tant de projets qui ont défilé sur le château de Saint-Désert, voilà la réalisation de « cette maison de la rencontre entre Dieu et les hommes » qui s’ouvre à vous et pour vous.

La continuité de la présence de sœurs de la Salette à Saint-Désert est fruit d’un dialogue entre le diocèse, par Monseigneur Benoît Rivière, évêque d’Autun et de la Congrégation, Sœur Marie Victoire Rasoamanarivo, supérieure générale de sœurs de Notre-Dame de La Salette, de 1998 à 2010. Nous sommes là car nous sommes appelées et aussi envoyées. Cet appel et cet envoi font partie intégrale de notre vie religieuse Salettine : communautaire et missionnaire.

Etre présentes à la maison Diocésaine pour servir la vie avec le diocèse par la présence active et vivre leur vocation avec vous et pour vous
« Le style de vie des sœurs de Notre-Dame de La Salette est fait de simplicité, d’accueil, de partage et de service… ». Const n°48.
« Comme le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous en-voie ». Jésus dans Jean 20,21.
« Allons mes Enfants, faites-le bien passer à tout mon peuple ». Notre-Dame de La Salette.

En 1948, il y a 48 Sœurs et 4 novices. En 2012, il y a 202 religieuses réparties en 9 pays, et 6 noviciats.

Une autre page pour résumer les sœurs de Notre-Dame de La Salette
et le diocèse d’Autun

salette4Du noviciat des sœurs missionnaires de La Salette à la maison diocésaine :
une destinée guidée par l’Esprit Saint

C’est en 2003 que sœur Marie Victoire nous a fait découvrir le « château » de Saint-Désert. Une grande bâtisse occupée par une communauté réduite à deux sœurs, sœur Gisèle, la supérieure, âgée de bientôt 80 ans, et sœur Chantal, un peu plus jeune. Avec Martine, une femme orpheline que les sœurs avaient recueillie depuis de nombreuses années, et un beau chat blanc pour compléter la maisonnée. A côté du château, une annexe qui abritait quelques chambres d’hôtes, assurait un petit revenu à la communauté. La maison, dotée d’un parc magnifique, permettait encore à la congrégation d’accueillir chaque année les novices ou postulantes pour quelques semaines de formation.

Sœur Chantal évoquait avec quelque nostalgie l’époque où la maison était remplie, occupée par le noviciat des sœurs missionnaires, dans les années 1950-1960. Les effectifs de la congrégation ayant fortement diminué dans les années qui suivirent, les travaux d’entretien depuis plusieurs décennies se limitaient au strict nécessaire. La maison que nous avons découverte en 2003 avait besoin d’énormes travaux de restauration pour être réhabilitée et remise en valeur, et notamment des travaux de mise aux normes pour pouvoir accueillir du public. La grande question qui se posait était de savoir comment les sœurs pouvaient désormais occuper et valoriser une aussi grande maison.

Sœur Marie-Victoire Rasoamanarivo, supérieure générale depuis 1998 et son conseil, considérant l’importance de cette maison par rapport à l’histoire de la congrégation, cherchaient une solution pour lui redonner vie. De nombreuses pistes furent évoquées… en vain. Désarmées, elles ont alors consenti à la décision de l’administration générale précédente qui avait jugé que la meilleure solution serait de vendre la propriété de Saint-Désert, comme cela avait été le cas quelques années auparavant pour la maison de Chalon-sur-Saône. L’association propriétaire qui gérait la maison avait alors entériné cette option.

Mais le Seigneur en avait décidé autrement ! Dès 2001, une pétition fut lancée par les habitants de Saint-Désert, demandant le maintien de la communauté des Sœurs de La Salette. Un compromis de vente qui devait être signé à ce moment là, a été annulé, les acquéreurs s’étant rétractés la veille ! Et Sœur Gisèle, ferme et tenace affirmait qu’elle ne quitterait pas les lieux tant qu’elle n’aurait pas l’assurance de la continuité de la communauté. Premiers signes de l’Esprit Saint.

Sœur Marie-Victoire décida alors d’en parler à l’Association d’Aide et de Soutien à l’Action des Sœurs de Notre-Dame de La Salette (AASASNDS) nouvellement créée pour aider les sœurs dans leurs missions. Divers projets furent mis à l’étude pour réhabiliter et valoriser la maison, allant de la réhabilitation des chambres d’hôtes avec accueil de familles, à la maison de retraite, en passant par des projets plus « touristiques » ou lucratifs d’un lieu pour séminaires et rencontres, voire d’un hôtel de rapport. Aucun de ces projets n’a été concluant. L’Esprit Saint poursuivait son travail !

L’association propriétaire jugea à nouveau que la vente serait la seule issue, les sœurs ne pouvant pas continuer de vivre dans une maison où des travaux urgents s’imposaient. C’est alors qu’une idée lumineuse germa dans l’esprit de Sœur Marie-Victoire. En 2006, Mgr Rivière venait d’être nommé évêque d’Autun, Chalon et Macon, et avait émis le souhait d’une nouvelle maison diocésaine. En juillet, Sœur Marie Victoire rencontre Mgr Rivière et lui suggère : « Venez et voyez, comment pouvons-nous mettre ce beau lieu au service de la vie ? » Mgr Rivière vint à St-Désert quelques semaines plus tard et fut enthousiasmé par la maison et son cadre. L’Esprit Saint continuait à œuvrer.

Puis s’en suivit une longue période de consultations et de négociations, au niveau du diocèse, et avec les sœurs et l’association propriétaire. Je fus nommé président de cette association en 2008, et connaissais le désir profond des sœurs de pouvoir continuer leur mission à Saint-Désert.

Après une ultime entrevue à l’évêché début octobre 2008, le conseil d’administration vota, malgré quelques réticences, la vente de la maison au diocèse le 18 octobre 2008. L’acte de vente fut signé le 3 avril 2009 à Tournus. Pour tout cela, rendons grâce à l’Esprit Saint qui nous a guidés vers cette alliance : la présence des Sœurs de Notre-Dame de la Salette au service de la transmission de la vie de Dieu dans le diocèse.

« Et Dieu vit que cela est beau ! » Gn 1. Merci pour la vie de foi, d’espérance et d’amour qui porte ses fruits et continuera de fructifier dans cette nouvelle maison diocésaine ! Avec l’aide de l’Esprit Saint !

Pierre Zaessinger, Président de l’Association propriétaire des amis des Sœurs de La Salette

 

Complément 2015, année de la Vie Consacrée

salette1La joie d’être Sœurs de Notre-Dame de La Salette à la suite du Christ, pour accueillir et servir à la Maison Diocésaine Saint-Désert.
Les Sœurs Missionnaires de Notre-Dame de la Salette sont arrivées dans le diocèse d’Autun, Chalon-sur-Saône et Mâcon en 1947. Elles sont au service de la Maison diocésaine depuis avril 2009.
La congrégation des Sœurs Notre-Dame de la Salette est née à partir du message de la Sainte Vierge à La Salette lors de son apparition à deux petits bergers le 19 septembre 1846. Elle résulte de l’union de deux Congrégations : les religieuses Réparatrices en 1871, au service du pèlerinage au sanctuaire de Notre-Dame de la Salette et sur la région grenobloise, puis en 1930 les Sœurs Missionnaires de Notre-Dame de La Salette, envoyées dans différents pays. La Congrégation Missionnaire de La Salette demande à s’unir avec les Religieuses Réparatrices en 1955. Le 20 janvier 1962 est réalisée l’union des deux congrégations et le 6 décembre 1965, la congrégation des sœurs de Notre-Dame de la Salette reçoit l’approbation de l’évêque de Grenoble devenant une congrégation de droit diocésain. À partir de ce temps de nombreuses communautés se sont implantées ou réimplantées dans différents pays : Philippines, Madagascar, Angola (en 1997 sous le nom de Sœurs Messagères qui deviennent Sœurs Notre-Dame de la Salette en 2004) Brésil, USA, Canada, Pologne. Sans oublier la France, source et mère de la congrégation qui connaît une croissance importante de ses communautés dans de nombreux diocèses.

L’histoire continue

Une fondation au Myanmar (Birmanie) ainsi qu’une autre en Italie région de Naples sont effectives en 2005. La dernière implantation a lieu dans le sud algérien, aux portes du Sahara en janvier 2013 et la même année, au Canada Face à l’accroissement de ses membres et leur dynamisme dans les différents pays de mission, l’évêque de Grenoble Vienne, Mgr Guy de Kérimel a encouragé les Soeurs Notre-Dame de la Salette à entreprendre une demande à Rome pour devenir de « droit pontifical », et depuis peu, elles ont mis à jour leurs constitutions en répondant aux défis de la vie religieuse actuelle et aux critères du droit canon (droit de l’église catholique). Ces constitutions sont donc « à l’essai » ou « ad experimentum» avant d’être approuvées par le Vatican.

Caractéristiques de la Congrégation

02LaSalette– Une Congrégation mariale vouée à l’apostolat de l’Église et de sa mission au service du peuple de Dieu.
– Notre charisme et spiritualité: la réconciliation qui se traduit par la prière, le sacrifice et l’apostolat. Cela nous invite à une conversion permanente par notre témoignage de vie religieuse.
– La vie communautaire: les Soeurs de Notre Dame de la Salette vivent encommunauté, elles réalisent ensemble leur vocation au sein de la même famille religieuse où elles ne font qu’un cœur et qu’une âme.
-« Le style de vie des Sœurs de Notre-Dame de la Salette est fait de simplicité, d’accueil, de partage et de service ».
– La mission des Soeurs de Notre Dame de la Salette à la Maison diocésaine : dans une des lettres pastorale de Monseigneur Benoît Rivière en date du 18 février 2011: « …comme nous voudrions que la joie de l’Église soit reçue et diffusée par tous ceux qui passeront à Saint Désert! On y viendra pour travailler, pour prier, pour être réconforté et pour se former dans la foi, l’espérance et la charité.
On y habitera le climat de la rencontre d’Abraham avec les visiteurs de Mambré, et celui de la maison de Marthe, de Marie et de Lazare. »
Sur le chemin de refondation de notre Congrégation et à l’occasion de l’année de la Vie Consacrée, la communauté des soeurs de Notre Dame de la Salette de la Maison Diocésaine de Saint Désert, en union avec toutes les communautés des divers diocèses de France, organise un pèlerinage au Sanctuaire de Notre Dame de La Salette, en Isère du 29 au 31 mai 2015. Notre évêque Mgr Benoît Rivière présidera l’Eucharistie du 31 mai 2015.

Allons à la montagne pour « faire mémoire et rendre grâce »

Allons à la montagne pour « faire mémoire et rendre grâce », tel est le thème de notre pèlerinage. Avec Marie, modèle du « oui » : « embrasser l’avenir avec espérance ». Ensemble, fêtons la vie de Dieu par « le vivre au présent avec passion ». Alors, vous êtes tous invités à nous rejoindre. Nous vous accueillerons avec joie! Et aussi, nous nous confions à votre prière que nous soyons fidèles à notre vocation et qu’avec tous les consacrés du monde nous « soyons joyeux, courageux et hommes et femmes de communion » comme souhaite pour nous le pape François.
Avec vous et pour vous, suivre le Christ dans notre diversité multiculturelle, engagés sur le chemin de réconciliation.
« Eh bien mes enfants, faites-le bien passer à tout mon peuple ».

(Notre-Dame de la Salette)
Les Sœurs Notre-Dame de la Salette à Saint Désert : Bergeonnette, Mariette, Sidonie, Chantal, Feno et Olga

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