La Fédération Sportive et Culturelle de France (FSCF)

Laïcat

Ce mouvement d’Eglise est issu des anciens et si populaires patronages qui ont formé naguère des générations de chrétiens. Les transformations de la société les ont vu disparaître, et il faut bien reconnaître que nous n’avons pas su, ou pas assez voulu les remplacer.

Peut-on parler d’abandon ? Combien de jeunes prêtres en toute bonne foi répétaient « Je ne me suis pas fait prêtre pour taper dans un ballon avec des enfants ! » Peut-être… mais les enfants sont partis ailleurs. Et les responsables vivent assez mal les surnoms ironiques qui leur sont adressés.

La FSCF actuelle est un mouvement très organisé et hiérarchisé : instances nationales avec congrès annuel – régionales (Bourgogne Franche-Comté chez nous) – Unions départementales (UD 71 chez nous) – clubs sportifs et culturels (chez nous 25 ou 30 clubs majoritairement gymnastique, mais aussi danse rythmique, judo, musique, etc). J’imagine un total de 1.000 à 1.500 jeunes participants.

L’encadrement évolue : une ancienne génération de chrétiens pratiquants solides a fait souvent place à de jeunes responsables et animateurs non pratiquants, mais imprégnés des valeurs chrétiennes : refus de la culture des résultats avant tout, de la tricherie, respect des moins doués.

Une anecdote pour situer cela : assistant à un gala de gym, j’ai rencontré deux familles de paroissiens étonnés : « Tiens ? Qu’est-ce que tu fais là ? » – « Je suis aumônier ! » – « Ah, Nous avons tous nos gamins à la FSCF, et nous n’avions pas idée que c’était catho. Mais à la réflexion, vu l’ambiance, ça ne nous étonne pas ! ».

De quoi réfléchir !

Père Yves Graillot

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