Histoire de la présence de la Visitation dans le diocèse d’Autun

Communauté Religieuse

Noms et origines de nos fondateurs : François de Sales, évêque de Genève, exilé à Annecy à cause des querelles entre catholiques et protestants, est né à Thorens en Savoie, le 21 août 1567.
Jeanne-Françoise Frémiot est née à Dijon le 23 janvier 1572. En décembre 1592, elle épouse le baron de Chantal dont elle aura plusieurs enfants. Après la mort accidentelle de son mari, elle rencontre François de Sales venu prêcher le carême à la Sainte Chapelle de Dijon, en 1604.

L’ordre de la Visitation

Il faudra attendre six ans avant que la Visitation soit fondée. C’est le 6 juin 1610 que débute la grande aventure de ce nouvel ordre religieux.
Son but : « Donner à Dieu des filles d’oraison ». Cette congrégation s’ouvre en particulier pour les femmes de petite santé, les veuves, ou celles qui ne se sentent pas attirées aux austérités telles qu’elles sont pratiquées alors dans les Ordres monastiques

A Paray-le-Monial

Le 4 septembre 1626 quelques religieuses du Monastère de Lyon ( le 2e de l’Ordre) s’établissent à Paray-le-Monial. En 1632, les sœurs échangent avec les pères Jésuites la maison où elles s’étaient d’abord établies, et elles commencent aussitôt à faire bâtir, notamment la chapelle.
1671-1690 est la période où vécut en ce monastère, sœur Marguerite-Marie Alacoque. Elle y reçut de Jésus les confidences de son Cœur : Il lui rappelle son amour pour le monde et se plaint du manque de reconnaissance. C’est pourquoi Il demande l’institution d’une fête pour l’honorer sous la figure de ce Coeur.
1792-1823 : La Communauté est dispersée et les bâtiments vendus comme biens nationaux. Une soeur demeurée à Paray emporte chez elle les ossements de sainte Marguerite-Marie et de saint Claude La Colombière, dont elle s’est constituée gardienne.
Vers 1800 un petit groupe de sœurs s’installe dans quelques pièces de l’ancien monastère et y tient une école de filles. Soutenues par le diocèse, les sœurs parviennent peu à peu à récupérer la totalité des bâtiments qui ont subi durant la période révolutionnaire de notables modifications. La chapelle ayant servi de grenier à foin dut être restaurée et consolidée.
La béatification en 1864 et la canonisation en 1920 de sainte Marguerite-Marie, occasionnent de grandes célébrations à Paray et dans beaucoup de paroisses du diocèse.

Les cinquante dernières années

Le Concile est l’occasion pour nous comme pour toutes les communautés religieuses, d’un aggiornamento de diverses coutumes devenues désuètes. La réforme la plus importante est celle de la liturgie.
En ce qui concerne l’office, les sœurs adoptent en remplacement du petit office de la Sainte Vierge, la Liturgie des Heures. Ensuite a lieu la transformation de la chapelle : mobilier liturgique, peinture murale.

Au mois de juillet précédent, la Bienheureuse Térésa de Calcutta, invitée à Paray pour les sessions d’été, nous fait la joie et l’honneur de loger dans notre clôture, à la demande des organisateurs.
En 2007, nous relançons l’Association de l’Heure de Présence au Cœur de Jésus (anciennement Garde d’Honneur du Sacré-Cœur) qui a un rayonnement mondial. *
La baisse des vocations se faisant sentir (deux autres monastères de la Visitation sur le diocèse durent fermer leurs portes : Autun en 1964 et Mâcon en 1995 ), la Communauté de Paray composée de quarante-cinq sœurs il y a cinquante ans, ne compte plus aujourd’hui qu’une vingtaine de sœurs.
L’entraide internationale occasionne une expérience multiculturelle avec la Colombie, le Mexique, Porto Rico, le Vietnam.

Une réflexion, une question

Certes, la vocation est un don de Dieu. Mais les relais humains pour entendre et répondre à cet appel sont habituellement nécessaires.
Parle-t-on de la vocation sacerdotale, religieuse, monastique, comme un possible choix de vie aux jeunes qui fréquentent la catéchèse ? Sans compter la petite question pertinente ou impertinente à tel ou tel jeune, qui le fera réfléchir et voir qu’il y a là un véritable chemin de bonheur ?

Notre espérance est dans le nom du Seigneur en qui nous mettons toute notre confiance !

*L’Association de l’Heure de présence au Cœur de Jésus a été créée en 1863 au monastère de la Visitation de Bourg-en-Bresse dans la suite des révélations de Jésus à sainte Marguerite-Marie.
Ouverte à tous les baptisés de tout âge et quel que soit l’état de vie, elle invite à offrir à Jésus une heure de sa journée, sans rien changer à son occupation. Durant cette heure on offre ses joies et ses peines comme une réponse d’amour à son amour.
Rien de plus simple !

Le siège et le secrétariat de l’association, reconnue par le conseil pontifical pour les laïcs, se situent au monastère de la Visitation à Paray-le-Monial.

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